{Voyages} Bangkok - Que faire en 3 jours?
Les voyages sont parfois source de belles rencontres. En 2013 je croisais la route d'Astrid et Bruno lors d'un voyage en Chine (ici), c'est avec eux et une joyeuse bande de compatriotes que je remettais le cap en février 2017 sur l'Asie du Sud-Est, si chère à mon cœur de voyageur, pour un voyage mi-backpacker, mi-maison-de-vacances au Cambodge (je t’en reparle bientôt?!), suivi en 2018 et 2020 par d’autres voyages en Thaïlande, avec à chaque fois quelques jours de découverte dans la passionnante et trépidante Bangkok!
En route!
A faire à Bangkok
Mais qu’est-ce qu’on mange?
Retour à Bangkok - saison sèche
Pratique et utile, trucs et astuces de voyageurs
Départ de Bruxelles début février (2018) avec ce vol direct de Thai Airways dont je rêvais depuis son ouverture il y a quelques années. Bruxelles-Bangkok en direct et en une petit douzaine d'heures, quand tu arrives à le choper pour 600-700 balles c'est vraiment royal!! Confort et plateau-repas Economy classique, c'est vrai que les hôtesse sont plutôt souriantes et jolies, mais pour le reste Thai Airways ne fait pas plus rêver le voyageur Economy qu'une autre compagnie.
Deux bonnes journées pour revoir Bangkok avant de gagner le Cambodge. La ville a bien changé en 20 ans! Lors de ma première visite en ‘98 le métro et le Skytrain n'existaient pas, la ville était polluée, congestionnée et bruyante. C'est toujours le cas mais j'ai l'impression qu'on y respire nettement mieux quand même, et le métro - hypermoderne, propre et à la discipline toute asiatique - est une alternative bien pratique et confortable aux bus locaux bondés et tuk tuk voguant à hauteur de pots d'échappements.
Hint: prends une carte rechargeable pour le métro, les tarifs variant en fonction de la longueur du trajet, c'est plus pratique et on te remboursera solde et deposit en fin de séjour.
On loge au Bangkok 68, idéalement situé à deux pas d'une station de métro (Sutthisan) et à quelques stations du marché de Chatuchak, chambres simples et confortable et très belle piscine with a view sur le toit! Plus d’infos et réservations sur et !
Balade le nez au vent dans Bangkok, on évite cette fois les attractions classiques, un peu déçu de ne pas revoir les Wat (temples), déjà visités en long et en large il y a bien longtemps, mais j'apprécie surtout de prendre la température de la ville, se mêler à la foule, arpenter les rues sans but précis, s'émerveiller de tout, de toutes ces différences, des petits métiers, des gens, des sourires, des couleurs, des matières, des traces du temps sur les murs; du bruit et de la chaleur (très supportable en cette saison) aussi.
Déplacement en bateau public sur le Chao Phraya, Pad Thai sur un bout de trottoir, brochettes grillées sur celui d'en face, jus pur et frais pour une pause rafraichissante dans un café climatisé. Moment plaisir aussi dans ce petit café trendy (je n’ai malheureusement pas noté l’adresse…), superbement décoré et servant le plus 'craft' des cafés en version 'drip', latte de compet', ou espresso italien. Inattendu.
Retrouvailles au 61ème ciel le soir venu, sur la splendide terrasse du Moon Bar et restaurant Vertigo qui surplombent la ville illuminée. Restaurant et bar à entièrement à ciel ouvert, luxueux et à peine éclairé pour laisser la ville et la (pleine) lune nous illuminer. Magique. Ne manque que l'alcool dans nos verres, hélas prohibé en ce jour de fête spirituelle !
Notre seconde journée sera toute entière consacrée au grand, immense, marché de Chatuchak. On y trouve de tout, beaucoup de vêtements, de la déco, des sacs de toutes formes et couleurs, des perles et bijoux de pacotille, de superbes œuvres artistiques et mobilier tantôt colonial, tantôt design, de l’artisanal et du Made in ChinAsia.
Six heures de balade entre ses allées (!), ponctuées par un déjeuner dans les gargotes du marché (ooooh ces coquillages au curry vert bien assaisonné, ce poulet sauté aux noix de cajou.... arrosés d'une Singha ou d'une noix de coco fraiche.
Happy je suis… , et entrecoupé par une bonne demi-heure de massage des pieds (150bht/€4,5) dans les petits salons judicieusement installés au cœur du marché!
… une bonne année plus tard, retour à Bangkok, avec mon ado cette fois, pour quelques jours avant de poursuivre notre voyage vers le nord du pays (Chiang Mai), et les iles du Golfe de Thaïlande (Koh Samet).
Pleine saison des pluies en ce mois d’août, l’air est plus chargé d’humidité mais agréable, et on alterne entre espaces ventilés, airco, moiteur de la rue, et fraîcheur du métro!
<CoupDeGueule> Un vol particulièrement désagréable nous mène de Munich à Bangkok. Réservé comme un vol Lufthansa, il s’avère être ‘opéré par’ sa filiale low-cost Eurowings. L’avion est visiblement neuf mais géré dans l’esprit low-cost: tout se monnaie, et bien que nous ayons payé le prix plein d’un vol Lufthansa, on nous offre royalement un demi sandwich, le pire et plus frugal plateau-repas (sans plateau, une boite en carton suffit) que j’aie vu sur un long courrier… et pas d’accès à l’in-flight entertainment, facturé au prix fort! Soit 12 heures de vol pour lesquelles nous n’étions pas préparés à être si peu nourris et pas divertis! Aucun problème avec le principe du low cost, quand il est clairement annoncé et que le tarif du vol est en conséquence! La pratique ici, absolument pas annoncée, me paraît carrément malhonnête! Plus jamais Lufthansa, en tout cas pas à ce tarif! </CoupDeGueule>
Nous logeons cette fois encore au Bangkok 68 , un peu en dehors du centre et facile d’accès en métro depuis l’aéroport et vers la ville (Airport Link jusque Makkasan, puis MRT blue line jusque Sutthisan). Ravi de ce choix, cette fois encore, en visant les étages supérieurs, (6ème au 8ème, côté ‘jardin’) pour un séjour calme et parfait, tarifé €17 (700 bath) la chambre double, propreté irréprochable, déco simple et épurée “béton brut et bois”, piscine sur le toit très agréable avec vue imprenable sur la ville, et le métro à 5 minutes à pied nous mène au cœur de la ville en 20 minutes.
Quel bonheur ce métro: moderne, efficace, organisé, même aux heures de pointe, serrés comme des sardines, on s’y sent en sécurité et confortable!
Visite de Chatuchak Market cette fois encore, pour faire le plein de t-shirt, pantalons légers, babioles et cadeaux pour le retour. Pour s’en mettre plein les yeux aussi et un bain de foule touristique de quelques heures.
Pas de resto à te conseiller cette fois, nos repas seront un long continuum de street food gourmandes. Deux gourmands curieux et heureux en vadrouille!
Visite du Wat Phra Kaeo, le Grand Palais, superbe avec ses dorures et scintillements, mais vraiment très très bondé en cette après-midi.
On s’y perd et s’y émerveille un peu pendant une heure avant de mettre les bouts et se retrouver quelques rues plus loin dans un petit temple dont le garde nous ouvrira les portes pour un moment de silence, d’intimité, de calme, de recueillement, d’émerveillement et de collage de feuilles d’or! Le premier d’une longue série.
Un peu perdus dans Bangkok les premiers jours, nous nous retrouvons aussi à déambuler le long des boulevards embouteillés, pas toujours sympa. Le bon plan me viendra de MadameCiao: profiter du canal Saen Saep qui traverse une partie de la ville d’est en ouest, de la ligne de métro bleue jusqu’au fleuve Chao Phraya, en passant par les centres commerciaux (Siam Square entouré du MBK et des trois centres Siam), la maison de Jim Thompson, le vieux Bangkok, Chinatown et le quartier des temples (Wat Phra Kaeo, Wat Pho, Wat Arun, etc…). Les pontons (Pier) sont reliés régulièrement par des bateaux publics sur deux lignes jointes au pier Pratunam (où on change de bateau pour continuer son chemin, c’est surprenant la première fois!): on grimpe, on paie quelques dizaines de cent (20bht environ) dans le bateau en annonçant tant bien que mal sa destination, on se laisse porter sur l’eau en plein centre ville, j’adore.
Visite au marché aux amulettes, où des dizaines d’échoppes proposent de petites représentations de Bouddha ou de moines montés en pendentif (ou pas), à des tarifs extrêmement variables en fonction de leur ancienneté, de leur origine et de leur charge théologique!
Le quartier chinois (China Town) est bouillonnant d’activité et de curiosités, et Kao San Road, le célèbre quartier routard a probablement perdu de son charme et de sa coolitude d’antan: néons, magasin de babioles, petites agences de voyage et bars à l’Européenne s’alignent le long de la rue principale, rien de très passionnant.
Une chouette expérience inattendue au MBK (grand Centre commercial / Mall) avec mon ado.
On a pu refaire une jeunesse à son smartphone pour €10, acheter quelques babioles, de chouettes fringues de marques ‘importées’ un peu moins chères que chez nous mais pas tellement, des copies aussi, bien moins chères, et puis exploser des zombies dans l’immense salle de jeux des étages supérieurs, craquer pour un KFC bien dégueu, hésiter à rentrer dans ce resto japonais aux serveuses kawaii kitchissimes… bref ça aussi c’est la vie dans une grande ville asiatique!
En fin de voyage nous repassons une journée à Bangkok avant de reprendre notre vol pour l’Europe. L’occasion de revenir sur nos pas, toujours différents après une immersion de quelques semaines dans le pays, et sans le poids du décalage horaire parfois difficile à gérer dans une grande ville animée. MBK, Vertigo (dont la terrasse extérieure est malheureusement fermée par risque d’averses), re-re-retour au Bangkok 68 (quand j’aime….) qui décidément me convient très bien, et nous avions de plus laissé un sac inutile à notre périple dans le Nord et les îles.
Nous passons un moment à visiter la maison de Jim Thompson aussi, je repoussais cette visite ‘immanquable’ depuis mon premier séjour il y a vingt ans. Superbe ensemble de maisons en teck, partiellement démontées à Ayutthaya pour être assemblée aux abords du khlong en une vaste maison mélangeant le style Thaïlandais et l’agencement européen, au milieu d’une végétation luxuriante.
La visite guidée, obligatoire (entrée et visite 200bath/€6, 100 pour les moins de 22 ans) s’avère suffisamment courte, efficace, instructive, et menée en Français par une jeune Thaï pleine d’humour. Un excellent moment à contempler ces structures en bois tropical, et la belle collection de pièces d’art de M. Thompson. Une visite que je te recommande, très facile d’accès à partir du bateau longeant le canal est-ouest du centre de la ville (peu de photos, interdites dans la maison, mais tu en trouveras ici).
La recherche - infructueuse malheureusement - d’une main de Bouddha (un agrume très particulier dont les excroissances charnues rappellent de longs et fins doigts) nous mène encore dans un ‘vrai’ marché de Bangkok. Le marché Klong Toei Market est facilement accessible en métro (Queen Sirikit) et fournit les habitants et commerçants en fruit, légumes et viandes à des tarifs défiant toute concurrence!
De tout, partout, tout le temps!!
Les asiatiques, et les Thaïlandais en particulier, ont la délicieuse habitude de manger tout au long de la journée, et on trouve à toute heure de quoi se restaurer! Echoppes ‘mono-plat’ dans les rues, petits bui-buis avec chaises en plastique bien typiques, restaurants confortables et climatisés, ainsi qu’une offre, à Bangkok et dans les grandes villes de cuisine occidentale, et de restaurants parfois très chic, gastronomiques et plus chers!
Pour ma part, j’aime profiter de la street food locale, de déjeuner sur l’étal d’un marché, grignoter dans la rue ou dans un petit restaurant de quartier. Si les normes d’hygiène ne sont pas les mêmes que chez nous, avec un peu de bon sens on ne prend pas de risques à fréquenter ces endroits: viser ceux qui ont visiblement un bon débit, éviter le cru et les crustacés suspects… et bien entendu on ne boit que de l’eau en bouteille (ou de la Singha, totalement sans risque!).
La liste des spécialités est longue! Pléthore de grillades dont le parfum ne manquera pas d’attirer ton attention. Pad Thaï évidemment, des nouilles de riz sautées dans une sauce onctueuse avec légumes, viande ou poisson (ou pas), et cacahuètes en topping. Les options végétariennes sont toujours accessibles, il suffit de demander ‘no meat, no fish’ et éventuellement préciser que le plat peut contenir des oeufs (il y en a souvent dans les riz et nouilles sautées).
Les curry thaïlandais sont réputés. A base de plantes, piments, racines, épices sèches pilées au mortier en une pâte très parfumée, il est le plus souvent cuit dans du lait de coco (sauf pour les versions ‘jungle’) avec viande, poisson, et/ou légumes et pommes de terre. La puissance de la pâte d’épices est balancée par la douceur du lait de coco pour former des plats très parfumés et délicieux! Les pâtes de curry se vendent fraîches sur les marchés (et on peut facilement les ramener sous vide - je t’en parle en fin d’article); les plus classiques sont la verte et la rouge, bien pimentées en général. Le curry panaeng contient de la cacahuète (j’adoooore!) et le masaman (“Musulman”) des épices sèches du moyen-orient. Bref le choix est vaste, et encore décliné en soupes quand le curry est allongé de coco et bouillon et garni de nouilles (je te reparlerai du délicieux Kao Soi à Chiang Mai).
Voilà pour la base. On trouve encore une multitude de plats de nouilles d’origine chinoise, sautées, des riz sautés à toutes les sauces, et des viandes et poissons cuits à la sauce d’huître, ou au gingembre (poissons vapeur), à la citronnelle, …
En bord de mer (ou à Bangkok), les poissons et crustacés juste grillés au BBQ ou préparés avec les herbes et épices du cru sont une merveille. En particulier la magnifique Tiger Prawn, une crevette de belle taille aux reflets bleutés… au tarif carrément plus accessible ici que chez nous (compter 300-400 bath/€10-15 pour une belle assiette)!
Ah et puis n’hésite pas à goûter les salades piquantes si tu n’as pas peur de te brûler un peu les papilles!
Crudités assaisonnées d’un mélange équilibré de sauce poisson, citron vert, et sucre; piment, ail et gingembre pour la puissance, et éventuellement une viande grillées (le délicieux Yam Nua - une des toutes premières recettes de mon blog, j’adore!) ou crustacés sautés… Dans cette catégorie on trouve bien entendu les salades de mangues ou papayes vertes, râpées finement; rien à voir avec le fruit mûr, un pur délice!
Les beignets et fritures sont très prisés aussi, tout est susceptible de passer au bouillon d’huile, croustillant et accompagné d’une sauce appropriée…
Peu de desserts pas contre, plutôt des préparations sucrées à déguster en cours de journée, comme ces billes de tapioca ou carrés de gelée servis dans une crème de coco sucrée… ou encore le mango sticky rice qu’on trouve à tous les coins de rue: du riz ‘gluant’ (collant plutôt) mêlé à de la crème de coco sucrée au sucre de palme et accompagnant des tranches de mangue bien mûre et parfumée…
J’arrête là! Bangkok c’est le paradis du foodie, les possibilités sont infinies ;-) Et les plus téméraires n’hésiteront pas à goûter tout ce qui bout, frit, sèche, sans toujours savoir ce qu’on déguste…
Février 2020… retour à Bangkok… et je n’ai toujours pas publié les compte-rendus de mes précédents voyages!! Voyage avec ma chérie cette fois, pour trois semaines de Bangkok à Chiang Mai, puis les îles de la mer d’Adaman, dont je te parle très bientôt (promis!!).
Vol de rêve cette fois, avec Swiss via Zurich, réservé huit mois à l’avance grâce à Madame Ciao qui m’a renseigné l’alerte “bons plans” de la newsletter Premium de Jack’s Flight Club : vols à €430 (!), timing parfait des connections, et service Economy tout à fait correct et éminemment sympathique! Abonné à la version gratuite de la newsletter, c’est clair que je souscrirai à l’upgrade Premium de Jack en vue de mes prochains voyages :-)
Et devine où j’ai réservé notre première (et dernière) nuit au meilleur tarif grâce à Booking?! Yep, au Bangkok 68! J’y suis à la maison, toujours pas déçu du confort et du rapport qualité/prix exceptionnel pour cette capitale (chambre à €19 cette fois - le cours du bath joue contre nous)!
Visite-éclair, arrivés en fin de matinée, nous repartons le lendemain soir pour Chiang Mai. Le temps de faire quelques nouvelles découvertes, d’autant plus colorées et joyeuses que le Nouvel An Chinois bat son plein dans la capitale.
Grandes parades bruyantes et colorées à deux pas de la gare de Hua Lompong, avec pétards, danses de diables et dragon fumant et forçant petit à petit l’entrée du temple dans de joyeuses danses. Un spectacle très coloré qui nous enchante (un moment, c’est quand même bien bruyant) tout autant que la multitude d’échoppes gourmandes le long du parcours!
Pause au calme du Shanghai Mansion pour un thé dans une belle atmosphère indochinoise…
Et déjeuner au restaurant du Unforgotten B&B, jolie petite salle décorée de vaisselle chinoise et babioles d’un autre temps, et petits plats simples et vite prêts. Un moment hors du temps au frais et au calme, qu’on aurait bien prolongé par un séjour dans les très jolies chambres du B&B! A noter pour un prochain séjour…
Le soir venu, en voulant gagner les rives du fleuve Chao Phraya pour y déguster une bière, on se perd dans les ruelles calmes d’un petit quartier populaire aux abords du fleuve (ICI). La vie de fin de journée y coule paisiblement, loin de l’agitation de la ville. Les travailleurs de jour rejoignent leurs familles, on observe discrètement la vie ‘de village’ entre les petites maisons du quartier.
Singha bien fraîche au bord du fleuve, obligé, en observant le ballet des grands bateaux lumineux accueillant leurs hôtes pour un dîner-croisière sur les eaux de Bangkok. Pas trop mon truc, mais ça a l’air sympa et le buffet qu’on observe à travers les vitres nous fait de l’œil! Une prochaine fois peut-être…
Pour l’heure nous traversons le fleuve en barge pour découvrir, de nuit, le centre commercial Icon Siam, luxueux et rutilant. On ne s’attarde pas dans les rayons de fringues, cosmétiques et déco luxueux, pour plutôt découvrir SookSiam, un espace de restauration superbement décoré comme un marché flottant, avec cours d’eau, lampions, et barques de bois servant mille spécialités de street food fumante à des tarifs tout à fait raisonnables! L’ensemble est magnifique, coloré, vivant et.. délicieux!
Le lendemain, visite du Wat Pho, un des plus grands temples de la ville, abritant un superbe Bouddha couché, enserré dans un long bâtiment. Difficile de capturer toute sa splendeur en un coup d’oeil, il faut prendre le temps de le longer, d’en découvrir les détails, de jouer un peu du coude aussi avec les autres touristes! Le reste du temple est tout aussi somptueux, rutilant, coloré, encensé, la belle lumière de la ville en ce mois de février se reflétant dans les mille miroirs et dorures des temples, bouddhas et autres cheddis.
A noter l’école de massage au sein du temple, réputées loin hors des frontières de celui-ci, ou avec un peu de patience on recevra un ‘vrai’ massage dans les règles de l’art Thaï pour quelques centaine de bath.
Après deux bonnes semaines de voyage dans le pays, retour pour deux jours à Bangkok cette fois encore (mais oui, au Bangkok 68!! Un peu déçu de la salle de bain cette fois, mais toujours aussi pratique). Chatuchak, marché de Klong Toei Market (vraiment un très très chouette marché alimentaire!), …
… et soirée romantique au Moon Bar et restaurant Vertigo un soir de pleine lune, superbe!
L’occasion de découvrir le magnifique temple de Wat Benchama Bophit, un peu excentré mais très calme, peu fréquenté, emprunt de vie monastique et de méditation, et resplendissant avec ses sols et parois de marbre reflétant la lumière rougeoyante de fin de journée.
Sur le retour vers River City Bangkok, en bonne partie à pied dans les petites ruelles animées des quartiers longeant le fleuve, on s’aventure à sauter dans un bus sans en connaître la destination. Je regrette de ne pas l’avoir fait plus tôt: tarif dérisoir, confort correct et puis le plaisir de partager le trajet avec des Thaï amusés, toujours souriants et sympathiques! Mention spéciale pour notre contrôleuse et sa jolie boîte à billets, vraiment adorable et serviable.
On approche du fleuve à la nuit tombante, l’occasion de prendre quelques jolies photos de ce quartier décidément très typique et photogénique…
Quelques jours à Bangkok bien sympathiques pour se mettre à l’heure locale, se dépayser un peu, prendre la température du pays et s’y adapter, et se préparer à la suite de notre voyage, vers le Cambodge (2017) ou Chiang Mai (2018 et 2020 en train de nuit)…
to be continued sur CookAndRoll.eu …
Bon, on va pas se mentir, le plastique est roi en Thaïlande. Ca frappe nos esprit européens sensibilisés à sa réduction…
Le plastique est partout, en version jetable, et depuis longtemps, et pas forcément collecté ou recyclé. Même sur les marchés les plus reculés les produits frais sont présentés dans des petits sacs plastique ‘gonflés’ pour les transporter sans les abîmer et consommer plus tard…. On sent une petite prise de conscience (ou est-ce uniquement pour faire bonne figure dans les lieux touristiques?) avec des incitations à refuser les sacs en plastique, et parfois des sacs en intissé. Mais le mal est déjà fait et les plages, même reculées sont polluées de déchets plastiques, quand ce ne sont pas des clairières entières qui servent de dépotoir aux déchets… C’est désolant à voir.
A notre petite échelle on essaie de laisser moins de traces, mais c’est compliqué! Refus systématique (et clairement appuyé!) des pailles, sacs, verres et couverts jetables quand c’est possible, et on tente de faire remplir nos gourdes plutôt que d’acheter une énième bouteille (l’eau du robinet n’est pas potable, n’essaie même pas!).
Dans les quartiers populaires, repère les distributeurs d’eau reverse-osmosée: pour 1bth tu remplis ta gourde ou ta bouteilles, c’est économique et c’est toujours ça de pris sur l’ennemi!
- Pour un séjour en Thaïlande, acheter une carte SIM locale est vraiment très très pratique! Le bureau de DTAC est désormais dans l’aéroport de Suvarnabhumi, en 5 minutes chrono et pour une quinzaine d’euros on t’installe la carte SIC dans ton téléphone, en attendant tes bagages, te voila blindé de data/4G pour ton séjour! Sinon encore pas mal de bureaux de télécom à la sortie de l’aéroport (dans le hall, vers la droite en sortant des douanes); perso je suis ravi de la couverture et du service de DTAC.
- Réserver un logement, même la veille ou le jour même au meilleur prix, c’est bien entendu avec et son concurrent local, , parfois un peu moins cher en Asie. Tellement pratique!
- On est foodie ou on ne l’est pas, je ne pars plus en voyage sans quelques sacs alimentaires à mettre sous vide avec une pompe manuelle légère et peu encombrante! Trop pratique pour ramener des spécialités locales mises sous vide pour une meilleure conservation, et pour éviter les fuites dans la valoche! Cette fois des pâtes de curry et feuilles de kafir lime mises sous vide directement au retour du marché; des olives marinées et mon harissa préféré au Maroc, etc…
On en trouve sur Amazon , voilà ma préférée avec bouchon sous vide pour le pinard en prime, toujours utile, et livraison gratuite en BE et FR ;-)
- La newsletter du Jack’s Flight Club regorge de bons plans pour s’envoler à moindre prix dans le monde entier: promos, erreurs de tarification, combinaisons de vols intéressantes, dans ta mailbox gratuitement, ou encore mieux quatre fois plus d’offres exclusives avec l’upgrade Premium! Merci Jack, ce vol sur Bangkok à 400 balles c’est grâce à toi ;-)
- Argent! Ben oui, il en faut. Quel moyen de paiement utiliser en Thaïlande? Pour moi, clairement, le cash (Euros). Fini le temps du dollar-roi et des Traveler Cheques! Tu peux payer dans les grandes villes avec ta carte de crédit, mais les retraits sont limités (20,000 à 60,000 bath par retrait en fonction des banques) et surtout facturés au prix plein: en plus de la commission grasse de l’émetteur de carte (Visa prend plus de €5 par transaction), la banque Thaï charge 220bth/€7 (150bth chez AEON apparemment)… ça fait cher le retrait! Je préfère donc payer avec Visa là où c’est possible (même si parfois avec une surcharge de 3%, annoncée par le commerçant), et convertir mes liasses d’Euros sur place. Pas à l’aéroport par contre, ou juste le minimum (prévois un billet de €20 pour l’arrivée!) les taux sont dissuasifs, mais dans les grandes villes il y a le choix de guichets de change, il suffit de comparer un peu les taux, affichés. Attention, pas ou très peu (ou plus cher) de change sur les îles moins touristiques.
- Métro: très pratique mais un rien compliqué parce que différents réseaux se partagent le territoire. Etant donné la localisation de notre hôtel on a beaucoup utilisé la ligne bleue souterraine MRT qui longe l’est du centre avec une incursion vers le centre au niveau de la gare de Hua Lomphong. Le Skytrain (ligne verte) est pratique aussi, tout comme la ligne rapide joignant l’aéroport international de Suvarnabhumi au centre (correspondance avec le MRT à Makkasan). On peut acheter ses tickets aux bornes électroniques dans toutes les stations, compter en moyenne 20 bath pour un trajet. Il suffit de (cliquer sur ‘English' et) cliquer sur ta destination, et payer (billets, monnaie, carte bancaire)! Si tu comptes faire plusieurs trajets, demande une carte au guichet. Ce n’est pas moins cher par trajet mais c’est plus pratique, et le solde non utilisé et caution sont remboursés en rendant la carte en fin de séjour.
- Lockers: à la sortie des grandes stations de métro il est souvent possible de déposer ses sacs (à dos, de courses, etc…) pour quelques heures dans les lockers automatiques de Lock-Box.
Tarifs de 20 à 50 bath de l’heure en fonction e la taille du casier (tarif à la journée également, de 120 à 300 bath, mais il faut le choisir dès le départ pour en bénéficier). Différentes tailles de lockers, les casiers XL ont accueilli nos deux sacs à dos en bourrant un peu! Bien pratique! Paiement cash uniquement.
A la gare de Hua Lomphong, service de garde de bagages ‘humain’ à 80-100bath par jour.
- Guides: A l’heure du Net et du “tout connecté”, rien à faire, un bon vieux Routard papier reste quand même très utile et tellement pratique!
Pas besoin de chercher l’info partout sur le Net, on peut se laisser ‘guider’ un peu par la linéarité du récit papier. J’avoue, je ne pars plus avec trois ou quatre guides par destination, mais j’ai souvent un bon Routard avec moi, et finalement j’y passe encore bien plus de temps que sur le Net ;-)
- Grab est le service de taxi 2.0 local, pratique, peu onéreux et efficace!
- Si tu ne veux vraiment pas être connecté en vacances, pense à installer les cartes gratuites de Maps.me avant de partir, bien pratiques pour t’y retrouver dans les rues de Bangkok.
- CityMapper n’est malheureusement pas encore disponible pour Bangkok, mais Google Maps sera très indiqué pour te mener à destination à pieds ou en transport en commun. Très efficace! Et pour t’envoler vers d’autres villes ou contrées, Google Flight est un très bon point de départ, avant de checker les meilleurs prix sur Skyscanner, AirAsia ou en direct sur le site de la compagnie proposée.