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29 mai 2017

Chirashi au saumon et thon fumé

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Ce bol de riz (vinaigré) dont mon ket raffole était parti comme un poke bowl avant de verser carrément dans le japonisant, et enfin partir en sucette internationale avec ces fines tranches de délicieux thon fumé grec… Bref, chirashi, donburi, poke bowl, whatever: du riz vinaigré garni de bons produits crus, fumés, ou juste marinés, c’est un régal vite prêt et parfait en ces jours de grosses chaleurs!

Ingrédients (pour 2 personnes):
Pour le riz vinaigré:
250g de riz à sushi
350ml d’eau
50ml de vinaigre de riz
5g de sel
20g de sucre

Pour la marinade:
2 càs d’huile de sésame vierge (pas grillée!)
1 càs de vinaigre de riz
1/4 càc de gingembre râpé
1/2 gousse d’ail (petite) râpée
1 càs de sauce soja foncée
1/2 càc de gomasio (à défaut, un peu de sel et des graines de sésame)
1/2 càc de flocons de piment - ajuster selon sensibilité!
1 petit citron vert (pour le jus)

Et encore:
1 filet (200g) de saumon très frais
40g de thon fumé
1 avocat
30g de noix de cajou
1/4 d’oignon rouge
1/4 de concombre
1 càc de sauce aigre-douce asiatique
1 jeune oignon
Sésame noir pour décorer

Préparation:
Préparer le riz à sushi: Cuire le riz rincé, par absorption. Laisser tiédir. Assaisonner avec 50ml de vinaigre de riz, 20g de sucre et 5g de sel dilués dans le vinaigre.
Mélanger les ingrédients de la marinade.
Couper le saumon et l’avocat en dés. Faire mariner le saumon dans la marinade, 15 minutes au moins.

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Trancher finement le thon. Faire dorer les noix de cajou à la poêle (à sec).
Couper le concombre très finement et mélanger à la sauce aigre-douce et au blanc haché du jeune oignon.

Disposer le riz tiède dans le fond des bols. Répartir les ingrédients sur le riz. Garnir de vert de jeune oignon, sésame noir et du reste de la marinade.

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4 avril 2017

Wrap aux boulettes asiatiques et concombre

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Envie de fraîcheur, de légumes, de repas léger et de saveurs asiatiques en cette fin d’hiver… improvisation libre sur le thème asiatique, boulettes de viande rôties au miso, assaisonnement ‘à la banh mi’, concombres tranchés fin à l’aigre-doux, et quelques légumes fermentés  parce que le printemps n’est pas encore là! Pour des wraps gourmands, très gourmands!

Ingrédients (par personne):
1 wrap
2 boulettes asiatique (ingrédients ci-dessous)
1/5 concombre
1 càc de sauce aigr-douce
10 feuilles de coriandre
3 càs de légumes fermentés (Recette ici. On peut remplacer par de la carotte et chou râpés et assaisonnés de vinaigre de riz)
1/2 jeune oignon
1 càc de mayonnaise
1 càc de sauce Hoisin
1/2 càc de sauce piquante srirasha (optionnel)

Pour les boulettes asiatiques (une douzaine):
300g de boeuf haché
1 càs de pâte miso claire
1/2 càc de sauce piquante sririsha (optionnel)
4 champignons de Paris
1 vert de jeune oignon
3 càs de légumes fermentés hachés (optionnel)
2 càs d’oignons frits
4 càs de chapelure japonaise Panko (ou mie de pain)
1 oeuf
2 càs de graines de sésame (blond, blanc, noir)

Préparation:
Préparer les boulettes: mixer grossièrement les champignons, jeunes oignons, pâte miso, et légumes fermentés en une pâte épaisse.
Mélanger cette pâte à la viande hachés, avec les oignons frits et la chapelure. Ajouter un œuf. Bien mélanger.
Préchauffer le four à 180°.

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Former des boulettes de la taille d’une balle de golf. Aplatir légèrement et rouler dans un peu de graines de sésame, et disposer sur une plaque à four.
Cuire au four 15 minutes environ à 180°.

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Passer le wrap 20 secondes au micro-ondes pour l’assouplir.
Couper les boulettes en deux et répartir sur le wrap.
Tailler le concombre très finement à l’aide d’une mandoline. Mélanger à la sauce aigre-douce. Disposer sur la viande. Répartir les légumes fermentés.
Poser deux traits généreux de mayonnaise, deux traits de sauce Hoisin, et éventuellement un trait de sauce Srirasha.

Parsemer de feuilles de coriandre.
Rouler bien serré. Couper le wrap en biseau pour la présentation.

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2 avril 2017

Poulet Teriyaki

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Pour accompagner ma recette de purée d’aubergines ramenée du Cambodge, j’ai cuisiné de cuisses de poulet de ferme en mettant au mieux à l’épreuve la poêle de la nouvelle gamme que Greenpan m’a proposé d’essayer. Les poêles Greenpan sont recouvertes d’un revêtement antiadhésif Thermolon ‘green’, exempt de PFAO, PTFE, et autres matières nocives pouvant se dégager de l’ustensile à hautes températures. Elle est de plus munie d’une manche partiellement en bois, pour un look sympa qui ne dénotera pas en cuisine et jusque sur la table, et qui autorise un passage au four de la poêle (160° max).
Petit bémol par contre quant à la résistance aux griffes du revêtement antiadhésif: je me suis laissé abuser par l’indication ‘Utensil-safe edge’ (seul le bord/edge semble résistant aux ustensiles métalliques!) et ai malmené la poêle avec des ustensiles en métal qui ont rapidement entamé le revêtement… à éviter donc!
Très bonne conductivité du corps de la poêle par contre, qui chauffe vite (tous feux), uniformément et garde la chaleur suffisamment longtemps.
J’ai donc débarrassé le poulet de sa peau pour le saisir à sec sur la surface antiadhésive de la poêle et obtenir une jolie coloration. Avant d’enfourner le récipient et son contenu pour une cuisson à température réduite (120°). J’ai enfin ramené la poêle sur le feu pour terminer la cuisson de ma volaille dans  la sauce Teriyaki d’Ayam.

Au passage, si comme moi tu préfères débarasser son poulet de sa peau lors de la cuisson, je te propose de la récupérer pour la sécher au four et en faire un petit croustillant à parsemer sur tes plats pour y apporter un peu de croquant ;-)

Ingrédients:
2 cuisses de poulet de ferme
3 càs de sauce Teriyaki Ayam - produit offert
1 jeune oignon

Préparation:
Préchauffer le four à 120°.
Enlever la peau du poulet. La poser bien à plat sur une plaque de four. Enfourner pour une heure à 120°, en récupérant l’excédant de gras deux à trois fois en cours de cuisson (conserver pour utilisation future!).

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Chauffer la poêle antiadhésive et y poser le poulet. Cuire deux minutes sur chaque face pour les dorer. Enfourner pour environ 50 minutes.

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En fin de cuisson, remettre la poêle sur feu moyen, et verser 3 càs de sauce teriyaki sur le poulet. Mélanger pour bien enrober, et laisser un peu réduire.

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Hors du feu, ajouter le vert de jeune oignon émincé, et de la peau de poulet croustillante hachée grossièrement.

Servir avec du riz Thaï, et une purée d’aubergines fumées (recette sur le blog).

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25 mars 2017

Purée d'aubergines fumées

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Une recette ramenée tout droit du Khmer Roots Café à Kampot (Cambodge) où nous avions pris un cours de cuisine très sympathique dans une cahute ouverte au vent entre les plantations de poivre de Kampot.
Très fan d’aubergines, surtout quand elles sont brûlées à la flamme, et comme ici agrémentées de lait de coco et épices asiatiques. Un régal!

J’ai utilisé pour cette recette les produits asiatiques qu’Ayam m’a offert et fait découvrir.
Ayam propose depuis 1892 (!) une gamme de produits asiatiques produits sur place, disponibles sur place, et désormais dans nos contrées. Pas de glutamate, de colorants, d’arômes artificiels, ni de conservateurs, des laits de coco  100% coco, des sauces sans glutamates et sans conservateurs, et tout ce qu’il faut pour se faire livrer l’épicerie asiatique de base: nuoc mam, teriyaki, hoisin, coco, sauce soja, piment sririsha, curry en pâte 100% naturel, nouilles, etc… ce que j’ai goûté de l’échantillon qu’ils m’ont fait parvenir m’a beaucoup plu!

Ingrédients:
4 petites aubergines asiatiques
4 petites gousses d’ail asiatique (moins fort que l’Européen)
1/2 piment oiseau rouge
2 càs d’huile de cuisson (soja, arachides)
1 càs de sauce de poisson- produit offert
3 càs de sauce d’huitre- produit offert
1/2 càs de sucre de palme
1/2 cube de bouillon de poule émietté
2 càs de lait de coco- produit offert

Préparation:
Brûler les aubergines en les posant sur la flamme (cuisinière au gaz) ou éventuellement sous le grill du four. Tourner régulièrement de façon à ce que toute la peau soit carbonisée.

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Laisser refroidir quelques minutes. Peler avec les doigts humidifiés dans l’eau fraiche.
Hacher finement la chair au couteau.
Hacher l’ail avec le piment.

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Dans une poêle antiadhésive bien chaude, verser 2 càs d’huile de cuisson. Faire dorer l’ail et le piment en remuant sans cesse, sur feu vif.
Ajouter la sauce de poisson, toujours sur feu vif et en remuant. Ajouter la sauce d’huître, mélanger 30 secondes. Ajouter le sucre de palme et le bouillon émietté, mélanger 30 secondes. 

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Ajouter la purée d’aubergines et bien mélanger. Cuire une minutes.
Ajouter 2 càs de lait de coco. Remuer et cuire encore une minutes.
Débarrasser, servir.

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4 mars 2017

Cacahuètes citronelle et kaffir lime

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Une recette inspirée d’un bol de cacahuètes dont on s’était délectés dans un restaurant de Siam Reap au Cambodge. Et refait pour mes amis quelques jours plus tard… délicieuse association sucré-salée relevée des saveurs asiatiques de citronnelle et feuille de kaffir lime.

Ingrédients:
650g de cacahuètes non salées (pelées ou non)
2 tiges de citronnelle
1 gousse d’ail (petite, asiatique idéalement)
15 feuilles de kaffir lime
3 càs de sucre de palme
1/2 à 1 càs de sel fin
20cl d’huile de friture
1 petit piment rouge (optionnel)

Préparation:
Enlever les feuilles extérieures dures de la citronnelle. Couper la partie tendre en très fines rondelles.
Découper les grosses nervures des feuilles de kaffir lime. Rouler les feuilles en long rouleaux et couper des tronçons de 3-4mm. Dérouler les lamelles.
Hacher la gousse d’ail en cubes de 1mm.
(Epépiner le piment et le couper en fines lamelles, de biais).

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Dans un wok, faire chauffer l’huile (170 degrés environ).
Y faire frire les feuilles de kaffir quelques instants, jusqu’à ce quelles deviennent légèrement dorées et translucides. Retirer les feuilles à l’aide d’une écumoire et les poser sur un papier absorbant.
Faire de même avec l’ail, la citronnelle, et éventuellement le piment, qui doivent être juste dorés.
Cuire les cacahuètes 5 minutes dans l’huile pas trop chaude (160°). Réserver les cacahuètes.
Filtrer et réserver l’huile parfumée pour une utilisation future.

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Dans le même wok (sans l’huile donc, refaire chauffer les cacahuètes avec les ingrédients frits, 2 minutes. Hors du feu ajouter le sucre et le sel bien mélanger. Laisser complètement refroidir (en mélangeant de temps en temps pour que le sucre ne caramélise pas).

Servir à l’apéro!
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17 février 2017

Boeuf au poivre vert de Kampot

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Ce midi après avoir passé ma commande au Q Bungalows à Kep (Cambodge - highly recommended!) je me suis invité dans la petite cuisine du restaurant pour suivre les étapes de préparation du boauf au poivre vert de Kampot que j’avais commandé.
Une recette toute simple que je vous livre déjà ici, avant de la refaire très vite une fois rentré!

Ingrédients (par personne):
2 gousses d’ail.
2 tomates moyennes
3 càs de poivre vert frais de Kampot (ou pas)
100g de bœuf (steak, rumsteak, pelé)
2 càs d’huile de cuisson (soja, arachides)
1 càc de poivre noir de Kampot concassé finement
1 càc de sucre de palme
1 càs de sauce de poisson (ou 1/2 càc de sel)
1/2 càc de bouillon de volaille en poudre (optionnel; ou 1/2 cube bio émietté)
Riz Thaï parfumé

Préparation:
Cuire le riz.
Monder les tomates (pocher 30 secondes dans l’eau bouillante, puis refroidir dans de l’eau glacée et peler), et les épépiner. Concasser en petits cubes grossiers.
Hacher l’ail. Égrener le poivre (garder quelques grappes, c’est joli!).
Trancher le boeuf à 0,5cm puis couper en morceaux de 3cm.
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Dans un wok bien chaud, faire chauffer l’huile. Y faire dorer l’ail haché. Ajouter le poivre vert et une tomate concassée. Cuire à feu moyen quelques minutes. Ajouter le boeuf et faire sauter une minute. Ajouter la seconde tomate concassée, la sauce poisson, le sucre de palme, le poivre noir, et éventuellement le bouillon de volaille en poudre.
Cuire encore 2-3 minutes et servir avec du riz Thaï.
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5 février 2017

Banh Bao au canard, pommes et morilles

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On m'a proposé de créer deux recettes à base de pommes Pink Lady; un challenge que je n'ai pas hésité à accepter, d'autant plus que ces recettes doivent respecter les accords définis par un concept qui me tient à cœur: le Foodpairing. La société Foodpairing a eu l'idée originale d'isoler les composants aromatiques des aliments afin d'identifier des correspondances entre aliments aux composants similaires, et dès lors mettre en exergue des accords de goût auxquels nous (et les Chefs renommés qui utilise ce produit) n'aurions pas forcément pensé. Sur le site foodpairing.be on peut sélectionner un produit (choix limité pour la version gratuite) et voir apparaître un arbre peuplé des aliments s'accordant idéalement avec celui-ci.
Pink Lady a eu l'idée de s'associer à Foodpairing afin de mettre en avant les accords de goût avec les saveurs florales, de miel, vanille, rose et épicées de la Pink Lady. On retrouve dans cette arborescence l'amande, la mangue, et le café, mais aussi des accords plus improbables avec la moule de bouchot, le crabe, la citronnelle, la baguette, le camembert, ou... la morille.
C'est cette dernière que j'ai voulu mettre à l'honneur - saison oblige - dans la réalisation d'un pain vapeur asiatique garni d'un mélange de canard, dès de pomme à peine cuite, et délicates morilles...

Ingrédients (pour une dizaine de Banh Bao):
160g de magret de canard dégraissé (ferme de la Tour pour moi)
100g de petites morilles
1 pomme Pink Lady - produit offert
2 càs de graisse de canard
3 càs de sauce hoi sin
2 càs de sauce soja
1 càs de sucre de canne
1 càs de vinaigre de riz
1 gousse d’ail hachée finement
2 cm de gingembre haché finement

400g de farine à banh bao (en épicerie asiatique)
1 sachet de levure sèche de boulanger (souvent fourni avec la farine)
200g de lait
30g de sucre semoule
1 càs d’huile de soja ou arachides

Préparation:
Préparer la pâte à banh bao: fouetter le sucre, la levure, et le lait jusqu’à parfait dissolution. Laisser reposer 5 minutes. Faire un puits avec la farine et y verser le liquide. Pétrir (à la main ou au robot) 10 minutes. Ajouter une càs d’huile. Pétrir 10 minutes supplémentaires.
Couvrir le récipient, et laisser pousser la pâte jusqu’à ce qu’elle double de volume (environ 45 minutes), à température ambiante (ou four à max 30°).

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Mélanger la sauce hoi sin, la sauce soja, le sucre, le vinaigre, l’ail et le gingembre hachés finement (ou pressés au presse-ail). Y faire mariner le magret une heures au minimum en veillant à bien l’enrober.

Egoutter (garder la marinade) et saisir le magret à la poêle des deux côtés dans une càs de graisse. Terminer la cuisson au four une dizaine de minutes à 160°. Il doit être rosé. Couper le magret en cubes de 1/2cm maximum.

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Faire sauter les champignons à feu vif dans une càs de graisse de canard, quelques minutes. Baisser le feu, mouiller avec 1 càs de marinade, couvrir et cuire encore 5 à 10 minutes jusqu’à ce qu’ils soient cuits.
Peler et découper la pomme Pink Lady en cubes comme le canard. Couper grossièrement les champignons. Mélanger canard, pomme, et morilles avec 3 càs de la marinade du canard, rectifier l’assaisonnement.

Abaisser la pâte au rouleau à 1/2cm et découper des cercles de 10cm, sur un plan de travail fariné.
Abaisser encore chaque cercle pour obtenir une circonférence de +/- 15cm.
Poser une càs de farce au centre. Relever un bord de pâte et commencer à froncer la pâte en pinçant (pour la sceller sur elle-même). Continuer sur toute la circonférence du cercle de pâte. Terminer en fermant la pâte sur elle-même comme une ballottine.
Poser les banh bao sur une plaque farinée. Couvrir de papier film ou d’un linge humide. Laisser pousser 30 minutes dans un endroit chaud.

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Cuire les banh bao 20 minutes à la vapeur.

Déguster les banh bao bien chauds, avec un peu de sauce hoi sin.

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5 février 2017

Gua Bao - Pork buns comme chez Umamido

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... Trois and plus tard... Umamido fête sa troisème bougie et l'ouverture imminente de sa cinquième adresse!!! Les pork buns y sont toujours aussi succulents, et l'occasion était rêvée de vous rapppeler cette recette publiée en 2013!
Enjoy :-)

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[2013] J’ai découvert ces sandwich à la mode asiatique chez Umamido, un tout nouveau restaurant asiatique à Bruxelles, dont je vous parlais dans ce billet. Les pork buns d’Umamido m’avaient enchanté les papilles, et je n’avais depuis cette découverte plus qu’une idée en tête: refaire ces buns à la maison! Check! Je connaissais déjà cette pâte légèrement sucrée et cuite à la vapeur, utilisée dans les Banh Bao dont je raffole. Il ne me restait plus qu’à cuire de belles tranches de lard au four, suffisamment longtemps et à température modérée pour le rendre fondant et légèrement caramélisé… un délice.
Voilà donc une version de sandwich très originale et pleine de saveur asiatiques!

Ingrédients (pour environ 8 buns):
8 tranches de lard de ferme, de 1cm d’épaisseur
1 càs de vinaigre de riz
2 càs de Mirin
2 càs de sauce soja
1 concombre
3 jeunes oignons
Sauce sweet chili
Sauce Hoi Sin
Pour les buns vapeur:
400g de farine à Banh Bao (en épicerie asiatique)
1 sachet de levure sèche (fournie en général avec la farine à Banh Bao)
200ml de lait
90g de sucre en poudre
1 càs de graisse de porc ou à défaut huile de sésame (non grillé)
1 càs de vinaigre blanc (facultatif)

Préparation:
Faire mariner les tranches de lard dans le mélange de soja, mirin, et vinaigre de riz, pendant 12 heures au moins.
Bien égoutter les tranches. Les cuire 2 heures dans un four à 130°, couvertes (papier alu par exemple), en les tournant régulièrement.

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Couper le concombre en très fines lamelles, arroser de sauce sweet chili, mélanger et laisser mariner.
Emincer finement les jeunes oignons (blanc et vert).

Préparer la pâte: fouetter le sucre, la levure, et le lait jusqu’à parfait dissolution. Laisser reposer 5 minutes.
Faire un puits avec la farine et y verser le liquide. Pétrir (à la main ou au robot) 10 minutes. Ajouter une càs de gras de porc (récupéré par exemple de la cuisson du lard!). Pétrir 10 minutes supplémentaires.
Couvrir le récipient, et laisser pousser la pâte dans un endroit chaud jusqu’à ce qu’elle double de volume (environ 45 minutes).

Dégazer la pâte et rouler en un boudin de 5cm d’épaisseur. Couper des pâtons de la taille d’une balle de golf. Bouler les pâtons et les laisser pousser sous un linge humide dans un endroit chaud pendant 30 minutes.

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Etaler les boules de pâtes en ovales de 10*15cm. Huiler la face supérieure et replier la crêpe en deux sur elle-même. Poser à nouveau sous un linge humide dans un endroit chaud et laisser pousser 20 minutes.

Poser les crêpes de pâte sur des carrés de papier sulfurisé et cuire au au cuit-vapeur ou dans un panier en bambou pendant 13 à 15 minutes, en ayant pris soin d’additionner l’eau d’une càs de vinaigre (pour garder les buns bien blancs).

Monter les buns: répartir un filet de sauce Hoi Sin sur la surface intérieure du bun, poser une tranche de lard (dégraissé), des lamelles de concombre, un peu de sauce sweet chili, et parsemer de jeunes oignons  hachés avant de refermer le bun sur lui-même.

 

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5 février 2017

Banh Bao aux Lentins des Chênes et canard

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Je participe à un concours de recettes organisé par Supersec, un producteur de champignons (et algues) séchés belge que j'affectionne beaucoup! L'initiateur de ce projet n'est autre que Philippe Emanuelli, initiateur et cheville ouvrière du Café des Spores, le restaurant Saint-Gillois exclusivement consacré à la cuisine des champignons.
J'avais déjà eu l'occasion de cuisiner des
bolets bronzés séchés Supersec lors d'un cours chez Les Filles, je vous en parlais ici.
Pour le concours je voulais faire des Banh Bao, et j'ai commandé des
lentins des chênes (shiitake) et des cèpes de bordeaux. Les cèpes ont garni des pains vapeur au foie gras dont je vous reparlerai plus tard, tandis que j'ai accommodé les shiitaké avec du canard assaisonné d'une sauce aux saveurs asiatiques, le tout fourré dans les banh bao (ou banpao)... un régal sucré-salé où le goût prononcé du champignon se marie parfaitement au magret de canard... et en accompagnement, la marinade réduite et montée au beurre est juste terrible!

Ingrédients (pour une dizaine de Banh Bao):
150g de magret de canard (poids après dégraissage et cuisson)
40g de
lentins des chênes (shiitake)
2 càc de graisse de canard
3 càs de sauce hoi sin
3 càs de sauce soja légère
2 càs de sucre de canne
2+1 càs de vinaigre de riz
1 gousse d’ail hachée finement
2 cm de gingembre haché finement
15g de beurre
400g de farine à banh bao (en épicerie asiatique)
1 sachet de levure (souvent fourni avec la farine)
120g de lait
80g d’eau
50g de sucre semoule
1 càs d’huile de soja ou arachides

Préparation:
Préparer la pâte à banh bao: fouetter le sucre, la levure, le lait et l’eau jusqu’à parfait dissolution. Laisser reposer 5 minutes. Faire un puits avec la farine et y verser le liquide. Pétrir (à la main ou au robot) 10 minutes. Ajouter une càs d’huile. Pétrir 10 minutes supplémentaires.
Couvrir le récipient, et laisser pousser la pâte jusqu’à ce qu’elle double de volume (environ 45 minutes).

Faire tremper les champignons secs dans un bol d’eau tiède, une heure. Égoutter en veillant à garder l’eau de trempage.

Dégraisser entièrement le magret.
Note: On peut couper la tranche de gras en fines lanières et la faire fondre à feu très très très doux dans une casserole à fond épais afin de récupérer la graisse pour de futures cuissons ;-)

Mélanger la sauce hoi sin, la sauce soja, le sucre, 2 càs de vinaigre, l’ail et le gingembre hachés finement (ou pressés au presse-ail). Y faire mariner le magret deux heures au minimum en veillant à bien l’enrober.

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Cuire le magret 30 minutes à 140°. Il doit à être rosé.

Faire sauter les champignons à feu vif dans une càs de graisse de canard, quelques minutes. Déglacer au vinaigre de riz, et réserver.

Découper en dés 150g de canard cuit; faire de même avec les champignons. Mélanger avec 3 càs de la marinade du canard, rectifier l’assaisonnement.

Abaisser la pâte au rouleau à 1/2cm et découper des cercles de 10cm, sur un plan de travail fariné. 

Abaisser encore chaque cercle pour obtenir une circonférence de +/- 15cm.
Poser une càs de farce aux champignons et canard, au centre. Relever un bord de pâte et commencer à froncer la pâte en pinçant (pour la sceller sur elle-même). Continuer sur toute la circonférence du cercle de pâte. Terminer en fermant la pâte sur elle-même comme une ballottine.
Poser les banh bao sur une plaque farinée. Couvrir de papier film ou d’un linge humide. Laisser pousser 30 minutes dans un endroit chaud.

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Cuire les banh bao 20 minutes à la vapeur. En cours de cuisson, essuyer l’excédent de vapeur qui se forme sur le couvercle.

Pendant la cuisson, faire réduire le reste de marinade avec quelques càs d’eau de trempage des champignons. Quand la sauce a pris une consistance presque sirupeuse, la monter avec quelques cubes de beurre froid.

Déguster les banh bao bien chauds, avec un peu de sauce.

 

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20 janvier 2017

Pickles de radis et algues wakame

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Voilà une recette inspirée de la description qu’un restaurateur bruxellois (dont j’ai oublié le nom, oups!) en faisait sur le Net! Radis et wakame, pourquoi pas en pickles?!
J’ai appliqué une technique classique de pickles, pour un résultat très agréable, croquant, acidulé, aux délicats parfums d’épices... chouette accompagnement pour des sushis ou onigiri, condiment, ou petit grignotage!

Ingrédients:
250g radis
50g d’algues wakame séchées
300ml eau
200ml vinaigre vin blc
3 càs sucre
2 càc sel
2 étoiles de badianes (anis étoilé)
1 càc de graines de coriandre
1/2 càc anis
1 càc de clous girofle

Préparation:
Torréfier les épices à sec dans une poêle jusqu’à ce qu’elles dégagent une bonne odeur.
Faire chauffer légèrement l’eau avec le sucre et le sel, pour les dissoudre. Ajouter le vinaigre, puis les épices.
Laisser tiédir.

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Couper les radis en tranches très fines, idéalement à l’aide d’une mandoline. Casser grossièrement les algues wakame séchées.
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Mélanger algues et radis dans un grand bocal. Y verser le liquide de façon à recouvrir les légumes (attention, les algues vont prendre beaucoup d’espace en se réhydratant.
Fermer hermétiquement, et laisser reposer au frais une semaine avant de consommer, ou d’entreposer à la cave pour de longs mois de conservation.

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11 novembre 2016

Curry vert végétarien de la Box Simply You

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Une tendance récente en matière de consommation alimentaire est à l’achat de ‘box’, ces boîtes garnies de tous les ingrédients nécessaires à la réalisation de petits plats pour deux, pour la famille, pour un repas ou plusieurs! Carrefour a récemment lancé sa propre box ‘Simply You’ et m’a proposé de la cuisiner pendant le premier mois de lancement! Je ne me suis pas fait prier évidemment!

J’ai donc passé commande sur www.simplyyoubox.be et ai choisi trois plats parmi les neuf proposés sur la page du site, à retirer quelques jours plus tard au point de collecte de mon Carrefour.
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Les ingrédients sont ceux du magasin, les clients de l’enseigne ne seront pas dépaysés, et les produits pré-découpés et plus facile d’utilisation sont privilégiés. Ce ne sont pas forcément ceux que j’aurais acheté - je préfère le produit brut et le coupe de couteau - mais il faut avouer que dans une optique de plat facile à cuisiner, rapidement ‘le soir en semaine après le boulot’, c’est parfait, et abondamment chargé en légumes et fruits frais. Tout est bien emballé dans une grande boite (sic!) en carton, les ingrédients séparés par recette, et bien entendu accompagnés d’une fiche contenant le déroulé de cette dernière.

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Les recettes sont simples, avec une petite touche d’originalité (pommes dans le gyros, curry vert de légumes d’hiver, etc.) et une recherche manifeste d’équilibre (légumes en grandes quantités, dans les plats que j’avais choisis en tout cas) et de simplicité.
J’ai rapidement fait un plat ‘tout en un’ de viande gyros aux pommes de terre, légumes et fruits, très bon et bien épicé, et ce curry vert original aux légumes ‘de chez nous’ qui m’a enchanté! Le poisson au chou fleur a terminé au congélateur par manque de temps, ce sera pour plus tard!

Au final un service efficace, rapide, facile d’accès même pour les moins expérimentés derrière les fourneaux, qui offre l’avantage de faire découvrir des associations originales tout en restant dans un répertoire classique et ménager ‘de tous les jours’. Si j’ai tiqué sur l’un ou l’autre produit que je n’aurais pas acheté (pommes de terre pré-cuites et viande gyros en barquette notamment),  je reconnais que la grande quantité de légumes et de viandes saines et peu grasses rendent cette box très attractive, saine et apparemment équilibrée.

Je retiens l’idée de ce curry vert de légumes d’hiver, très savoureux et rapide à réaliser, que j’ai hâte de refaire avec une pâte de curry maison, et auquel les plus carnivores pourront ajouter quelques morceaux de poulet, et les plus puristes du kafir lime en fines lamelles, du piment rouge, et un trait de citron vert ;-)

 

Légumes d’hiver au curry vert

Ingrédients (pour 4 personnes):
200g de chair de potiron
200g de poireaux (le blanc et vert tendre)
200g de chou chinois
2 chicons (endives)
3 càs de pâte de curry vert (douce – Thaï Heritage)
2 gousses d’ail
400ml de lait de coco
200ml d’eau
Sel (ou 2 càs de sauce de poisson nuoc mam)
Riz thaï
Huile de cuisson (ou olive)

Préparation:
Couper la chair du potimarron en cubes de 1cm de côté.
Emincer le blanc et le vert tendre du poireau en lamelles de 0,5cm. Emincer les feuilles de chicon et de chou chinois de la même façon.
Hacher finement l’ail.

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Dans une grande poêle ou un wok,  faire chauffer 2 càs d’huile de cuisson. Y faire revenir l’ail jusqu’à très légère coloration. Ajouter la pâte de curry et cuire quelques minutes à feu doux.
Ajouter le lait de coco et l’eau, bien mélanger, porter à ébullition. Saler au sel fin ou au nuoc mam.
Optionnel: on peut renforcer le goût et le piquant en ajoutant un piment rouge fendu et quelques feuilles de kefir entières (on ne les mangera pas dans ce cas) ou finement émincées.
Ajouter les cubes de potiron. Cuire 5 minutes.
Ajouter les autres légumes, cuire encore 5 minutes.

Rectifier l’assaisonnement. Servir avec du riz thaï.
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5 avril 2016

Tom kha kai - Soupe Thaï au poulet et coco

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Un classique de la cuisine Thaï, plein de saveurs asiatiques, que mon ket me réclamait pour notre dîner de fêtes asiatique... facile à réaliser, encore meilleure avec un bouillon maison, c’est un régal!
Pour cette recette, je me suis très largement inspiré de ma bible en cuisine Thaï ‘de base’:
Best of Thaï compile les meilleures recettes de Mmmmh! et de son chef thaï de l’époque Touta Boottawong... j’adore!

Ingrédients (pour 6 personnes):
500ml de bouillon de volaille maison
500ml de lait de coco
2 blancs de poulet (ou 2 cuisses complètes)
150g de champignons (de Paris, ou pleurotes, ou champignons paille asiatiques)
10 tomates cerises
10 feuilles de kaffir lime (bergamote, en épicieries asiatiques)
3 tiges de citronnelle (en épicerie asiatique et supermarché)
2 racine de galanga de +/- 5cm (en épicerie asiatique)
3 càs de nam pla (ou nuoc mam, saumure de poisson - en épicerie asiatique)
10 tiges de coriandre
2 citrons verts (pour le jus)
1 piment oiseau rouge (optionnel)

Préparation:
Faire chauffer le bouillon.
Couper le poulet en lamelles épaisses (0,7cm). Couper les feuilles de citron kaffir en deux, et enlever la nervure. Effeuiller la coriandre. Couper le piment en deux, éliminer les graines, et tailler en très fines lamelles. Couper le galanga en tranches de 3mm. Ecraser grossièrement la citronnelle avec le plat d’un grand couteau, puis couper en segments biseautés de 3-4cm.
Couper les tomates cerises en deux, les champignons en tranches.

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Faire infuser le galanga, les feuilles de citron, et la citronnelle dans le bouillon chaud, cinq minutes.
Ajouter le poulet, les champignons et les tomates dans le bouillon, porter à ébullition, et cuire 5 minutes.
Baisser le feu et ajouter le lait de coco. Bien mélanger. Vérifier la cuisson à coeur de la volaille.
Ajouter la moitié du jus des citrons verts et de la sauce poisson, puis rajouter selon goût. Rectifier l’assaisonnement.

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Servir avec des feuilles de coriandre, et quelques filaments de piment.

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11 mars 2016

Boeuf sauté sauce Hoisin

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Voilà un plat d’inspiration chinoise très rapide et facile à préparer, et dont Madame Ciao m’avait servi une version aux gambas absolument succulente. J’ai combiné ses ingrédients avec le bon bœuf de la ferme Koedalhof (de la ferme à l’assiette, j’adore!), pour un petit plat vite fait en rentrant du boulot, et un régal avec un bol de riz asiatique!

Ingrédients (pour 2 personnes):
300g de bœuf (steak, rumsteak)
1 oignon
1 càc d’huile de sésame grillé
1,5 càs d’huile de cuisson (colza, arachides)
3 càs de sauce soja
2 càs de sauce Hoisin - en épicerie asiatique
2-3 jeunes oignons
Riz thai

Préparation:
Couper le bœuf en bandes de 5cm, 4mm d’épaisseur (on peu congeler la viande 40 minutes pour faciliter la découpe).
Faire mariner 1 heure avec 3 càs de sauce soja, 1/2 oignon jeune émincé, 1/2 càc d’huile de sésame grillé.

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Dans un wok, faire chauffer 1,5 càs d’huile de cuisson et 1/2 càc d’huile de sésame grillé. Peler et couper l’oignon en cubes de 1cm.
Faire sauter les oignons 3-4 minutes dans le wok bien chaud.
Ajouter la viande égouttée (garder la marinade). Faire sauter sur feu vif.

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Quand la viande est bien saisie, mélanger 2 càs de sauce Hoisin à 2 càs de marinade et verser dans le wok. Mélanger avec la viande et l’oignon et laisser encore cuire et réduire jusqu’à ce que la sauce nappe la viande.

Servir sur un bol de riz, parsemer de jeunes oignons émincés et accompagner éventuellement de crudités à l’asiatique.

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30 janvier 2016

Aubergines sauce soja

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Kikkoman m'a proposé de goûter sa gamme de sauce à base de soja, préparées par fermentation naturelle de six mois des graines de soja avec du blé, de l'eau et du sel (c'est tout!). Les sauces Wok et Yakitori contenant du sucre et du vin en plus de la base de sauce soja, je l'ai utilisée pour adoucir ces aubergines à l'asiatique dans lesquelles j'ajoute d'habitude une bonne quantité de sucre. Le résultat était au delà de mes espérances, doux sans être vraiment sucré, avec de belles saveurs de soja et d'aubergine sautée... un régal en accompagnement d'un plat de viande!
Pour le Nouvel An Chinois, ce sera boeuf sauté aux oignons et soja (recette ici) et ces aubergines chez moi!

Ingrédients:
3 aubergines
2 càs de sauce yakitori Kikkoman -- produit offert
4 càs de sauce wok Kikkoman -- produit offert

150ml d'eau
1 càc de sucre
1 pincée de sel
2 càs d'huile d'arachides (ou de soja, ou de cuisson/wok)
1/2 jeune oignon pour la déco

Préparation:
Tailler les aubergines en six ou huit bâtons dans la longueur.
Dans un wok très chaud, faire chauffer l'huile et y faire sauter les aubergines 5 minutes jusqu'à ce qu'elles soient dorées.

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Ajouter les deux sauces, le sucre, et une pincée de sel, bien mélanger et cuire quelques minutes sur feu vif. Quand la sauce commence à devenir sirupeuse, ajouter 150ml d'eau, bien mélanger, et couvrir le wok. Cuire une dizaine de minutes jusqu'à ce que les aubergines soient moelleuses.

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Enlever le couvercle et cuire encore quelques minutes à feu vif en remuant pour épaissir la sauce.
Servir avec du riz thaï et de l'oignon jeune émincé et/ou en accompagnement d'un plat de viandes asiatique.

 

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27 janvier 2016

Boeuf aux oignons et sauce soja

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Le Nouvel An Chinois approche, et pour l'occasion Kikkoman m'a proposé de cuisiner avec ses sauces à base de soja.  Vous le savez si vous me lisez, je suis plutôt (très) amateur de cuisine asiatique, et je ne pouvais pas refuser ce prétexte pour me lancer dans un nouveau plat autour de la sauce soja... d'autant plus que Madame Ciao me parlait depuis un moment de sa recette de bœuf sauté aux oignons et soja... Et que la sauce naturellement fermentée de Kikkoman est un produit de qualité, mûri six mois à base de quatre ingrédients simples et sains (soja, blé, eau, sucre - c'est tout!).
Voilà donc une interprétation libre de sa recette (je n'en avais pas précisément noté les étapes) qui s'est avérée succulente, et approuvée par la chef ;-)
Simple, rapide, et vraiment délicieuse, je vous la conseille très, très vivement!


Ingrédients (pour 4-6 personnes)
600g de boeuf (rumsteak, contre-filet, côte à l'os)
4 oignons (un par personne environ)
5+2 càs de sauce soja japonaise naturellement fermentée (Kikkoman par exemple!)
2 càs d'huile de sésame grillé
1 càs de sucre
1 càs de fécule de pommes de terre
2 càs d'huile de cuisson (arachide pour moi)

Préparation:
Une heure avant ou même la veille, trancher la viande en bâtonnets de +/- 1cm de côté et 4-5cm de long.
Mélanger la viande avec 5 càs de sauce soja, 2 càs d'huile de sésame grillé, et 1 càs de sucre. Laisser repose une à douze heures.
Peler et couper les oignons en lamelles demi-cercle.

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Dans un wok bien chaud, faire chauffer 2 càs d'huile et y faire revenir les oignons une dizaine de minutes avec 2càs de sauce soja en mélangeant régulièrement. Les oignons doivent être légèrement translucide.
Réserver les oignons en dehors ou sur les côtés hauts du wok.
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Verser la viande dans le wok et cuire à feu vif en remuant (note: la recette originale demande d'égoutter la viande, la singer - enrober - avec la fécule, la faire sauter, puis terminer la cuisson avec la marinade).
Après quelques minutes, saupoudrer la fécule, bien mélanger, ajouter les oignons et 2 càs d'eau et terminer la cuisson à feu vif. Rectifier l'assaisonnement.
Servir sans attendre, accompagné de riz thaï, de jeunes oignons émincés et/ou de quelques feuilles de coriandre ou basilic thaï. Et d’aubergines au soja, je vous en reparle très bientôt ;-)

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22 décembre 2015

Saint-Jacques et salsa asiatique de fruit du dragon

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Voilà un amuse-bouche qui avait retenu toute mon attention lors du Food Show Delhaize l'an dernier, car j’ai toujours été un peu perplexe face au “Fruit du Dragon” (pitaya ou pitahaya de son petit nom) que je trouve assez fade en général. Nous avons appris en le cuisinant qu’il en existait deux variété: à chair rouge et au goût plus prononcé et fruité, parfait en dessert, et à chair blanche - celui que je connaissais pour l’avoir souvent dégusté en Asie - dont le goût plus fin se prête bien à une préparation salée. Le voici donc, travaillé en salsa asiatique pour accompagner une Saint-Jacques: c’est frais, parfumé, fin, équilibré... un chouette amuse-bouche de fêtes! 

Ingrédients (pour 6 amuse-bouche):
6 petites noix de Saint-Jacques
2 pitahaya à chair blanche
1 cm de racine de gingembre
1 tige de citronnelle
1 càs de vinaigre de riz
1/2 càs d’huile de pépins de raisins (ou autre huile neutre en goût)
1 càs de coriandre fraiche hachée Sel Graines de sésame pour décorer.

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Préparation: Peler les pitaya: inciser la peau sur la longueur des fruits, et peler délicatement avec les doigts, comme une orange. Débiter la chair en petits cubes (1/2 cm). Mélanger les dés de pitaya avec le gingembre râpé très finement (ou coupé en très très fine brunoise), le bulbe de citronnelle râpé très finement également, le vinaigre, l’huile, et une pincée de sel. Ajuster cet assaisonnement au goût, en n’oubliant pas de goûter! Dans une poêle ou sur une plancha, faire chauffer un peu d’huile à feu très vif. Bien sécher les coquillages et cuire une minute sur la première face, 30 secondes sur la seconde (un peu plus si elles sont grosses). Trancher les Saint-Jacques en trois lamelles épaisses.

Poser la salsa dans une verrine ou une petite assiette; déposer les tranche de Saint-Jacques par dessus, parsemer de sésame, et déguster de suite!

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7 octobre 2015

Soba sautées au chou, yakitori de porc au romarin

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J’aime les petits défis culinaires, et le #FoodSaverChallenge lancé il y a quelques mois est des plus originaux!
Foodsaver produit des systèmes de mise sous vide des aliments. Je comptais m’en acheter un au printemps et j’ai différé mon achat, on ne sait jamais que je remporte ce défi!!! ...qui consiste donc à cuisiner cinq produits, choisis par un autre blogueur dans une liste imposée (j’ai moi-même choisi la liste de Een Lepeltje Lekkers).
L’originalité du défi venant du fait que - pour démontrer que leurs produits de mise sous vide peuvent aider à combattre le gaspillage alimentaire - les cinq ingrédients sont des ‘restes’ qui ont été emballés sous vide et surgelés il y a... près de deux mois! Je les ai reçus il y a quelques jours, bien empaquetés dans leurs sachets solides et parfaitement privés d’air!

Alors que faire avec un chou frisé, un brocoli, une tranche de filet mignon de porc, du lard, et du romarin? Une potée, un bon stoemp, une soupe? Un rien trop classique à mon goût, j’ai tout de suite mis le cap vers mes horizons préférés... asiatiques!

Le porc finira en brochette dont la sauce teriyaki est parfumée - avec bonheur je m’en doutais! - au romarin.
Les légumes sautés au wok avec des nouilles japonaises au sarrasin, le croquant de quelques cacahuètes, et une sauce enrobante et légère à base d’oyster sauce et soja... un régal, complètement approuvé par mon ket!
Voilà comment (faire manger du chou aux enfants et) cuisiner des aliments ‘frais’ de plusieurs mois et parfaitement conservés par une combinaison de mise sous vide et de congélation!

Mise à jour: ma recette remporte le concours #FoodSaverChallenge, tout comme celles de Een Lepeltje Lekkers qui a brillament utilisé les ingrédients (et la banane!) que je lui avais assignés, et la jolie soupe de Dishcover... à nous les mises sous vide, cuissons basse température, conservations longues durées, recettes anti-gaspi, etc... :-)

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Ingrédients (pour 5 personnes):
150g de filet mignon de porc
2 tranches de lard de 1/2cm d’épaisseur
1 chou de Milan (chou frisé)
1 petit brocoli
1 poignée de cacahuètes pelées, non salées
2 petits piments séchés
250g de nouilles soba (nouilles japonaises à base de sarrasin)

Pour la sauce teriyaki au romarin:
4 brins de romarin frais
100ml saké
100ml mirin
100ml sauce soja légère
100gr de sucre brun

Pour la sauce du wok:
6 càs de sauce d’huître
4,5 càs de sauce soja légère
3 càs de sucre brun

Préparation:
Trancher le filet mignon dans la longueur, en très fines tranches (une congélation de 30-45 minutes facilite l’opération!).
Séparer le gras des tranches de lard et le réserver. Tailler les parties charnues en bâtonnets épais.
Sur de petites brochettes en bois, enfiler les tranches de porc en alternance avec des bâtonnets de lard.
Préparer la sauce teriyaki: Faire fondre le gras du lard à feu minimum une dizaine de minutes dans une petite casserole. Ajouter ensuite le saké, le mirin, la sauce soja, le sucre et le romarin. Porter à ébullition. Maintenir l’ébullition 5-10 minutes puis laisser encore infuser hors du feu 15 minutes. Filtrer er répartir la sauce sur les brochettes. Laisser mariner 20 minutes.

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Chauffer une poêle épaisse avec un peu d’huile d’arachide. Egoutter les brochettes et les saisir des deux côtés dans la poêle. Ajouter la sauce sur les brochettes et terminer la cuisson. A l’envoi, on peut ‘caraméliser’ les brochettes en les passant sous le grill ou au chalumeaux avec quelques petites pincées de sucre.

Couper le chou en morceaux grossiers; séparer les bouquets de brocolis et les couper également en morceaux irréguliers.
Blanchir les légumes 3-4 minutes à l’eau bouillante, puis les refroidir immédiatement dans un bain d’eau glacée (pour préserver leur belle couleur verte).
Cuire les nouilles soba 4 minutes à l’eau bouillante non salée. Les rincer sous un filet d’eau froide et égoutter.

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Dans un wok, faire chauffer 2 càs d’huile d’arachide. Y faire griller les cacahuètes et les piments. Dès qu’ils sont dorés, les réserver sur un papier absorbant.
Remettre une deux d’huile dans le wok, et sur feu très vif faire sauter le chou et le brocoli. Après 5 bonnes minutes, quand l’eau de végétation est complètement évaporée, ajouter la sauce d’huitre, le soja et le sucre. Bien mélanger, toujours sur feu vif. Cuire 5-10 minutes.
Ajouter les nouilles et bien mélanger. Cuire 2-3 minutes.
Ajouter les cacahuètes et piments. Couper le feu, mélanger.

Servir le wok de chou avec les brochettes de porc.

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17 août 2015

Aubergines au Coca, gambas et riz à la Ginger Beer

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Voilà une recette imaginée pour un concours de recettes imposant l’utilisation de sodas... J’ai utilisé de la Ginger Beer - un soda au gingembre - pour assaisonner mon riz et mariner les gambas, et les aubergines sont cuites dans un mélange de Coca et sauce soja. Un plat doux et parfumé aux saveurs asiatiques!

Ingrédients (pour 4 personnes):
500g de grosses gambas
100ml de Ginger Beer

Pour le riz:
500g de riz à sushi ‘japonica’
1 feuille d’algue
Kombu
150ml de Ginger Beer
10g de sel

Pour les aubergines:
3 aubergines
3 càs d’huile d’archide
2 càs de sauce soja foncée
250ml de Coca
2 gousses d’aïl pelées
1 piment (plus ou moins fort selon goût)

Pour la décoration:
1 feuille de nori séchée
1 jeune oignon
2 cm de gingembre frais
3 càs d’huile d’arachide
Sel

Préparation:

Décortiquer les gambas en laissant la queue. Faire mariner dans 100ml de Ginger Beer.

Rincer le riz, trois fois, et en polissant bien les grains avec le poing dans une passoire.
Cuire les 500g de riz avec 750g d’eau et l’algue kombu, au rice cooker ou dans une casserole à léger frémissement et à couvert. Laisser reposer 10-15 minutes après cuisson. Enlever l’algue.
Faire chauffer 150ml de Ginger Beer et 10g de sel dans un poêlon jusqu’à dissolution du sel.
Mélanger l’assaisonnement au riz et laisser tiédir.

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Couper les aubergines en gros et longs bâtonnets (2 cm de section). Couper le piment en deux et enlever les graines.
Dans un wok, faire sauter les aubergines dans l’huile avec l’ail entier et le piment.
Quand elles commencent à dorer, ajouter la sauce soja, puis la moitié du Coca.
Laisser cuire à feu moyen jusqu’à absorptions des liquides, en mélangeant régulièrement.
Ajouter le reste du Coca et couvrir. Cuire à feu moyen jusqu’à ce que les aubergines soient cuites mais encore un peu fermes.

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Peler le gingembre, couper de très fines tranches puis recouper en très fins bâtonnets. Faire frire dans 3 càs d’huile jusqu’à ce qu’ils soient dorés; éponger sur un papier absorbant.
Couper l’oignon en fines rondelles, et hacher grossièrement la feuille d’algue nori.

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Faire sauter les gambas égouttées à la poêle dans une cuiller d’huile, 2 minutes sur chaque face. Saler.
Enlever les gambas, verser la marinade et la faire réduire. Hors du feu, rajouter les gambas et les enrober de sauce.

Servir les gambas avec les aubergines et le riz, décorer de gingembre frit, algue nori et jeunes oignons.

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13 avril 2015

Gyoza aux poireaux

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Si vous me lisez régulièrement vous connaissez mon amour pour la cuisine asiatique... et vous comprendrez que je craque complètement pour ces ravioles japonaises qui combinent à merveille le moelleux d’une farce tendre cuite à la vapeur avec le croustillant d’une pâte partiellement frite...
Je vous ai déjà proposé des recettes de gyoza, dont une sans gluten (ici); cette fois c’est la farce aux poireaux qui m’a motivé à les cuisiner... léger, frais, croustillant, moelleux, j’adoooooore!

Ingrédients (pour 50 gyoza environ):
50 feuilles des pâte à gyoza (ou pâte maison sans gluten, voir ci-dessous)
1,5 gros poireau (le blanc uniquement)
400g de haché porc et veau
1 càc de
shichimi togarashi (mélange de piments et sésame japonais)
1/2 càc sel
1 càc de sucre
1,5 càc
ponzu (à défaut, sauce soja et jus d’agrume)
30g gingembre pelé
1/2 gousse ail râpé fin
80ml de saké
8 tours de moulin poivre et agrumes
2 jeunes oignons
Sauce soja et/ou ponzu pour le service

Vous trouverez mes bonnes adresses d’épiceries exotiques à Bruxelles ICI ;-)

Préparation:
Faire mariner la viande dans le sake, 30 minutes environ.
Râper le gingembre et l’ail. Emincer le blanc de poireau très finement, ainsi que les jeunes oignons.
Mélanger tous les ingrédients à la viande égouttée pour former une farce. On peut tester l’assaisonnement de la farce en prélevant une boulette et en la faisant cuire 20-30 secondes au micro-ondes.

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Déposer une càc de farce au centre du cercle de pâte. Mouiller le contour de la pâte avec un doigt humide. Fermer la raviole en demi-lune en chassant l’air et en scellant bien les bords. Recommencer jusqu’à épuisement (de la pâte, de la farce, ou du cuisinier!).

Faire chauffer fortement une poêle avec couvercle. Verser un peu d’huile de cuisson et poser les gyoza. Couvrir. Laisser cuire 2-3 minutes jusqu’à ce qu’une belle croûte dorée se forme sous les ravioles.
Sur feu moyen, verser 10cl d’eau dans la poêle et couvrir de suite. Laisser cuire les gyoza dans la vapeur encore 3-4 minutes jusqu’à ce que la pâte soit bien cuite.

Gyoza_Poireau-8  Gyoza_Poireau-12  Gyoza_Poireau-19

Déguster avec de la très bonne sauce soja (ou tamari, pour l'option sans gluten) et/ou ponzu. J’aime aussi les accompagner de mes légumes fermentés.

Pour une délicieuse pâte maison et sans gluten:
60g de farine de riz
120g de farine de riz gluant
1/2 càc de sel
1 càc de gomme xanthane en poudre (chez
Alice Délice par exemple)
1 càs d’huile (tournesol, soja)
125ml d’eau bouillante
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Mélanger les éléments secs. Ajouter l’huile puis l’eau bouillante et mélanger sans attendre et vigoureusement avec une spatule rigide. Malaxer et former une boule. Filmer dans du film alimentaire et laisser reposer 15 minutes.
Prélever une belle noix de pâte et abaisser très finement au rouleau à pâtisserie (sur 1mm environ) sur un plan de travail fariné.
Découper des ronds de 7-8cm à l’emporte-pièce.

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12 avril 2015

Phở bò comme chez PhoPho

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Je vous emmène au Vietnam aujourd’hui! Un pays que j’ai adoré visiter, à deux reprises, entre autre pour sa cuisine qui est ma préférée de cette région du globe: fraîche, pleine d’herbes et de légumes frais, légère, parfumée, cuissons courtes et... disponible partout, tout le temps, dans les rues du pays!

C’est d’ailleurs avec une recette de Pho que j’avais initié mon blog! Après une visite chez PhoPho, où j’ai appris quelques petites choses supplémentaires sur l’art du Pho, j’ai voulu refaire (et partager) cette recette délicieuse, cette fois additionnée de girofle, cardamome noire et surtout de cannelle, et cuite trois fois plus longtemps que je n’avais l’habitude de le faire!

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PhoPho?! Drôle de nom pour ces deux petits restos qu’on pourrait qualifier de fast-food vietnamiens! Le premier a ouvert à deux pas de l’église Saint Boniface il y a plus de deux ans, le second a suivi le succès de son grand frère, juste en face de mon bureau, sur le Boulevard Botanique. Van, le sympathique et dynamique maître des lieux nous accueille pour un petit workshop entre blogueurs, et nous parle avec passion de son amour pour la cuisine de son pays natal, et son envie de transmettre à Bruxelles les saveurs de ces soupe-repas typiques. Servies dans les rues de Hanoï à même le trottoir, ces soupes constituées d’un bouillon clair de bœuf très parfumé, de viandes, de nouilles et d’herbes constituent un repas complet et sain. Van les a très légèrement adaptées aux goûts locaux, en enlevant par exemple les abats et bas morceaux traditionnels, ainsi que le glutamate parfois mal toléré. Mais si vous le lui demandez, il se fera un plaisir de vous servir ces ingrédients traditionnels ou d’adapter la quantité de telle ou telle herbe à vos souhaits!

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Soupes, rouleaux de printemps et rouleaux frits sont tous préparés maison, et nous nous y essaierons dans la bonne humeur cet après-midi, guidés par nos hôtes.
Je connaissais et fréquentais déjà les deux
PhoPho, j’y retournerai encore, et la prochaine fois je craquerai pour les desserts également: Van nous a fait goûter un dessert crémeux aux haricots ‘black eyed peas’ sucrés absolument irrésistible!

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Voilà donc ma recette de Pho, apprise chez Mmmmh! il y a bien dix ans, et améliorée ici avec quelques bons conseils de PhoPho! Essayez, vous craquerez pour l’incroyable complexité du parfum de ce ‘simple’ bouillon rafraichi par quelques herbes... un plat qui fait voyager loin!

On trouve très facilement les ingrédients de ce plat en épiceries asiatiques, jetez un œil sur ma liste de bonnes adresses à Bruxelles (ici).

Ingrédients (pour 6 personnes):
450 pâtes de riz (à tremper 1 heure dans de l’eau tiède)
500g filet de boeuf émincé en fines tranches (Rumsteack)
1 oignon émincé très finement
2 jeunes oignons, en tronçons
10 tiges de coriandre longue (encore appelée Eryngium foetidum, coriandre chinoise, panicaut fétide, culantro)
1/2 bouquet de coriandre (asiatique c’est mieux)
300g germes de soja (en réalité, des germes de haricots mungo)
1 citron vert en 6 quartiers
1/2 bouquet de basilic Thaï
2 piments rouges (oiseau) émincés
Sauce Hoi Sin, Sauce au piments
Poivre
Facultatif : crevettes, poulet cuit en fines tranches, boulettes de viande...

Pour le bouillon :
6l eau
1kg os à moelle de boeuf bien lavés à l’eau courante
500-600g jarret de boeuf
3 oignons
8cm de racine de gingembre
4 pièces d’anis étoilé
1 càs graines de coriandre
15 clous de girofle
1 petit bâton de cannelle
2 cardamomes noires
1/2 càs de grains de poivre
2 càs gros sel
4 càs nuoc mâm
2 càs sucre

Préparation du bouillon :
Dans une grande marmite, couvrir les os et le jarret d'eau fraiche et faire bouillir 15 minutes. Vider l’eau, nettoyer la marmite et rincer les viandes à l’eau courante. Cette opération permet de nettoyer les os.
Remettre les os et le jarret dans la marmite avec 6 litres d’eau. Porter à ébullition et cuire une heure à frémissement et à découvert en écumant régulièrement.

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Faire griller le gingembre et l’oignon non pelés (au feu du gaz ou au chalumeau), puis les gratter/peler très grossièrement. Piquer un oignon de clous de girofle.
Faire griller à sec à la poêle l’anis étoilé, les graines de coriandre, de cardamome et de poivre, et la cannelle, jusqu’à ce qu’ils dégagent une bonne odeur.
Après une heure de mijotage, ajouter au bouillon l’oignon, le gingembre, le bâton de cannelle, le gros sel, la cardamome noire (écrasée du plat de la main), l’anis étoilé, ainsi que graines de coriandre et de poivre dans une boule à thé.
Laisser mijoter quatre à sept heure de plus, à frémissement, en écumant de temps en temps.

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Sortir la chair du jarret après deux bonnes heure de cuisson; laisser refroidir et émincer.

Après ces 6 bonnes heures de cuisson, ajouter 2 càs de sucre et 3-4 càs de Nuoc Mam au bouillon.
Filtrer le bouillon.
Idéalement, on laissera encore le bouillon reposer une nuit au frais pour pouvoir aisément le dégraisser.
Dans tous les cas, porter le bouillon à ébullition avant de servir.

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Montage :
Porter de l’eau salée à ébullition. Y plonger les nouilles ramollies (30 minutes dans de l’eau chaude) pour les attendrir et les chauffer. Les disposer dans de grands bols de service.
Disposer dans chaque bol les lamelles de jarret et le rumsteak cru.

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Couvrir de bouillon chaud.
Ajouter les herbes, le soja, de fines lamelles d’oignons, de jeunes oignons, du poivre.
Chacun ajoutera ensuite à son goût : jus de citron vert, basilic thaï, piments, sauce Hoi Sin, Nuoc Mam, sauce piments,...

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4 mars 2015

Epiceries exotiques à Bruxelles

Epicerie Asie

On trouve de plus en plus de produits exotiques de base en grande distribution, néanmoins certaines de mes recettes demandent l’utilisation de produits plus spécifiques, parfois plus difficiles à trouver.

J'ai répertorié sur le page Epiceries Exotiques une sélection de mes adresses préférées, à Bruxelles et alentours :-)

C'est par ici:  Epiceries Exotiques

 

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8 février 2015

Sate - brochettes de poulet sauce cacahuètes

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Brochettes grillées et cacahuètes... cette combinaison ne peut que me plaire! Une spécialité indonésienne qu’on retrouve un peu partout en Asie du Sud-Est, à déguster en en-cas, en petite entrée, ou accompagnée d’une salade asiatique. Cette recette, généreuse et très parfumée, est empruntée en grande partie à Touta dans cette bible de la cuisine Thaï qu’est Best of Thaï.

Ingrédients (pour 4 personnes):
2 filets de poulet sans peau
35g de poudre pour sauce sate / satay ((base : 1 càs curcuma, 1càs piment, 1càs sucre, ½ càs coriandre, 1 càc sel))
250ml de lait de coco

1 feuille de kaffir lime (combava) émincée
1 pincée de piment rouge en poudre
1 càc de gingembre frais râpé fin (ou pâte de gingembre en épicerie asiatique)
1 càc d’aïl râpé fin (ou pâte d’ail en épicerie asiatique)
1 càs de sucre de palme (à défaut, sucre brun non raffiné)
1 càs de nuoc mam (nam pla, saumure de poisson)
50g de beurre de cacahuètes
25g de cacahuètes non salées grillées et concassées
1 càs d’huile d’arachide
Brochettes en bois.

Préparation:
Couper les filets de poulet dans la longueur, sur 4-5mm d’épaisseur, afin de former des bandes de 10*3*0,5cm environ.
Mélanger le lait de coco avec 35g de poudre sate, y plonger le poulet, et laisser mariner deux bonnes heures.

Râper ail et gingembre très finement. Emincer la feuille de kaffir lime dans la longueur, sans la nervure, très finement.
Après les deux heures de marinade, essorer le poulet en conservant le liquide.

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Dans un wok, faire chauffer l’huile et y faire revenir rapidement l’ail, le piment, le gingembre, et la feuille de kaffir lime émincée.
Ajouter la marinade du poulet, le sucre, et le nuoc mam. Cuire à feu doux quelques minutes en mélangeant bien les ingrédients. jouter le peanut butter et les cacahuètes grillées et hachées. Bien mélanger.

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Embrocher les lamelles de poulet en longueur sur de petites brochettes en bois. Faire griller quelques minutes sur une poêle à griller très chaude, ou sous le grill du four, en retournant à mi-cuisson (environ 2 minutes par côté).

Servir les brochettes avec la sauce à part.
 

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29 décembre 2014

Salsa de pitaya, noix de Saint-Jacques

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Il ya quelques semaines, j’étais invité avec d’autres blogueurs à une présentation de la gamme de produits de fête de Delhaize. Volailles, cocktails, coquillages, légumes, sushis et fruits exotiques étaient présentés au travers d’ateliers culinaires dans les cuisines de l’Atelier Mattagne.

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Une agréable manière de découvrir ces produits en les cuisinant sous les conseils de chefs ou des acheteurs les plus foodies de Delhaize!

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Cet après-midi là, nous avons même eu droit au passage de l’équipe de  On n’est pas des pigeons!, pour un petit sujet sur ‘les blogs et les marques’... 

Un amuse-bouche  a retenu toute mon attention, car j’ai toujours été un peu perplexe face au “Fruit du Dragon” (pitaya ou pitahaya de son petit nom) que je trouve assez fade en général. Nous avons appris en le cuisinant qu’il en existait deux variété: à chair rouge et au goût plus prononcé et fruité, parfait en dessert, et à chair blanche - celui que je connaissais pour l’avoir souvent dégusté en Asie - dont le goût plus fin se prête bien à une préparation salée.
Le voici donc, travaillé en salsa asiatique pour accompagner une Saint-Jacques: c’est frais, parfumé, fin, équilibré... un chouette amuse-bouche de fêtes! 

Ingrédients (pour 6 amuse-bouche):
6 petites noix de Saint-Jacques
2 pitahaya à chair blanche
1 cm de racine de gingembre
1 tige de citronnelle
1 càs de vinaigre de riz
1/2 càs d’huile de pépins de raisins (ou autre huile neutre en goût)
1 càs de coriandre fraiche hachée
Sel
Graines de sésame pour décorer.

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Préparation:
Peler les pitaya: inciser la peau sur la longueur des fruits, et peler délicatement avec les doigts, comme une orange.
Débiter la chair en petits cubes (1/2 cm).
Mélanger les dés de pitaya avec le gingembre râpé très finement (ou coupé en très très fine brunoise), le bulbe de citronnelle râpé très finement également, le vinaigre, l’huile, et une pincée de sel. Ajuster cet assaisonnement au goût, en n’oubliant pas de goûter!
Dans une poêle ou sur une plancha, faire chauffer un peu d’huile à feu très vif. Bien sécher les coquillages et cuire une minute sur la première face, 30 secondes sur la seconde (un peu plus si elles sont grosses).
Trancher les Saint-Jacques en trois lamelles épaisses.

Poser la salsa dans une verrine ou une petite assiette; déposer les tranche de Saint-Jacques par dessus, parsemer de sésame, et déguster de suite!

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11 octobre 2014

Chou fermenté au porc et vermicelles de soja

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Les Champagnes de Vignerons m’ont proposé de participer à un concours de recettes, après dégustation de trois vins de producteurs de leur association. Pourquoi pas, j’aime les défis culinaires, et puis la perspective de peut-être passer quelques jours à cuisiner en Champagne ne pouvait que me plaire!

La dégustation par Skype était une première pour moi! Les bouteilles nous avaient été envoyées par la poste bien entendu, et c’est confortablement installés que les quelques blogueurs participants ont pu suivre les conseils et explications éclairés de Geoffrey Orban en dégustant nos champagnes.
Le concours met cette année en valeur les Blancs de Noirs, et c’est sur le Champagne Jean-Yves de Carlini Brut Blanc de Noirs Grand Cru que mon choix s’est porté. Bien que j’aie eu un gros coupe de cœur pour le Piot-Sévillano Brut Prestige également.

Je ne suis pas très expert en associations mets et vins, et tant qu’’à faire j’ai voulu sortir des sentiers battus en proposant une association avec un plat asiatique! La choucroute est classiquement accompagnée de champagne brut, c’est donc assez naturellement que je me suis orienté vers une recette de chou fermenté (de la choucroute, quoi!) et lamelles de porc, sautés au wok et assaisonnés de condiments asiatiques.
La rondeur de ce champagne Jean-Yves Carlini s’accorde avec la légère acidité du chou, et les notes épicées du champagne - celles de poivre de Sichuan en particulier - concordent avec ce plat d’inspiration chinoise, chargé de saveurs relevées et épicées. J’aime également le pétillant du breuvage qui contraste bien avec la structure moelleuse du chou longuement fermenté, et des nouilles de soja.
Un exercice d’association délicat, mais qui au final m’a beaucoup plu!

Vous pouvez vous aussi participer de deux façons au concours des Champagnes de Vignerons:
- en votant pour votre recette préférée sur le
site des Champagnes de Vignerons (www.champagnesdevignerons.com) avant le 2 novembre. Un heureux votant gagnera une caisse de champagne livrée à domicile par les Champagnes de Vignerons.
- en me laissant un commentaire sous cet article, avant le 15/11, décrivant votre meilleur souvenir lié au champagne. Je choisirai un gagnant, qui remportera une bouteille de champagne livrée à domicile par les
Champagnes de Vignerons.

Chou fermenté au porc et vermicelles de soja

Ingrédients (pour 6 personnes):
Pour le chou fermenté bio:
1 chou blanc bio
10g de gros sel de mer non traité et sans additif, par kilo de chou
20 baies de genévrier par kilo de chou

Pour le plat :
1kg de chou fermenté bio
400g de côte de porc au filet bio
5 gousses d’ail
1 càs de gingembre râpé fin
1 càs d’ail râpé fin
1 oignon
2 càs d’huile d’arachide
1 càs d’huile vierge de sésame (non grillé)
3 càs de sauce soja claire
3 càs de sauce soja foncée
2 càs de vinaigre de riz noir (chinois)
100g de vermicelles de soja
10cl de vin de Shaoxing
400ml d’eau
1 càc de piments rouges secs concassés

Préparation:

Le chou fermenté bio:
Ne pas laver le chou. Détacher les feuilles extérieures et les rincer si nécessaire.
Couper le chou en quatre ou huit. Couper le cœur, la partie dure centrale, de chaque quartier.
Emincer le chou très finement, à la mandoline ou au couteau.
Peser le chou émincé. Peser la quantité adéquate de sel et baies et les mélanger ensemble.
Dans un grand bocal à joint, poser une couche de chou émincé. Tasser fermement avec les poings. Parsemer de sel et baies. Poser une seconde couche, puis du sel, et ainsi de suite jusqu’à 2cm du bord supérieur, en tassant bien entre les couches.

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Poser une des feuilles réservées par-dessus le chou émincé et fermer le bocal hermétiquement.
Laisser reposer à température ambiante pendant une semaine.
Entreposer alors le bocal au frais pendant trois semaines avant de le cuisiner.

Le plat :
Faire tremper les vermicelles dans de l’eau chaude, vingt minutes.
Emincer l’oignon, couper les 5 gousses d’ail en tranches de 2mm, puis en deux.
Couper la viande en fines tranches.

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Dans un wok, faire chauffer 2 càs d’huile. Y faire frire les tranches d’ail. Récupérer l’ail et faire sauter le porc dans le wok avec une belle pincée de piments. Réserver.
Dans le même wok, ajouter l’huile de sésame, et y faire fondre l’oignon avec le gingembre et l’ail râpés.
Monter le feu, faire sauter le chou deux minutes, ajouter les sauces soja, le vinaigre, le vin, et l’eau. Couvrir et cuire 20 minutes à feu moyen.

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Ajouter le porc, l’ail frit et les vermicelles grossièrement coupés. Cuire encore 5 minutes. Rectifier l’assaisonnement.

Servir bien chaud avec un peu de piment et de sauce soja foncée. Accompagner d’un Champagne Jean-Yves de Carlini Brut Blanc de Noirs Grand Cru.

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25 mai 2014

Gyozas sans gluten

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Je ne cuisine pas spécialement sans gluten, mais ce soir-là mon invitée préférait l’éviter et je me suis donc mis à la recherche d’une recette de pâte à gyozas sans gluten pour bien commencer notre dîner asiatique. Cette recette demande l’utilisation de xanthane afin de donner l’élasticité nécessaire. Et le résultat est épatant! Une pâte bien souple, facile à abaisser très finement, parfaite pour ces ravioles savoureuse et mi-grillées, mi-cuites vapeur!

Ingrédients:
Pour la pâte:
60g de farine de riz
120g de farine de riz gluant
1/2 càc de sel
1 càc de gomme xanthane en poudre
1 càs d’huile (tournesol, soja)
125ml d’eau bouillante

Pour la farce:
2 filets de poulet sans peau
250g de gambas (poids avec carapace, sans tête)
1 càs d’ail râpé finement (2-3 gousses)
1 càs de gingembre râpé finement
2 càs de tamari (sauce soja sans gluten)
1 càc de sauce piquante (Srirashi ou autre)
1 càc de ponzu (facultatif)
3 jeunes oignons

Huile de cuisson

Préparation:
Préparer la pâte: mélanger les éléments secs. Ajouter l’huile puis l’eau bouillante et mélanger sans attendre et vigoureusement avec une spatule rigide. Malaxer et former une boule. Filmer dans du film alimentaire et laisser reposer 15 minutes.

Préparer la farce: hacher le poulet et les gambas décortiquées (au hachoir KitchenAid pour moi, ou au couteau). Râper finement l’ail et le gingembre. Emincer finement les jeunes oignons.
Mélanger tous les ingrédients de la farce.

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Prélever une belle noix de pâte et abaisser très finement au rouleau à pâtisserie (sur 1mm environ) sur le plan de travail fariné.
Découper des ronds de 7-8cm à l’emporte-pièce.
Déposer une càc de farce au centre du cercle de pâte. Mouiller le contour de la pâte avec un doigt humide. Fermer la raviole en demi-lune en chassant l’air et en scellant bien les bords. Recommencer jusqu’à épuisement (de la pâte, de la farce, ou du cuisinier!).

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Faire chauffer fortement une poêle avec couvercle. Verser un peu d’huile de cuisson et poser les gyozas. Couvrir. Laisser cuire 2-3 minutes jusqu’à ce qu’une belle croûte dorée se forme sous les ravioles.
Toujours sur feu vif, verser 10cl d’eau dans la poêle et couvrir de suite. Laisser cuire les gyozas dans la vapeur encore 3-4 minutes jusqu’à ce que la pâte soit bien cuite.

Déguster avec de la sauce soja (sans gluten!).

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9 mars 2014

Saumon Teriyaki à la Timmermans Kriek Lambicus

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Il y a  quelques semaines j’ai été invité à découvrir avec d’autres blogueurs la brasserie Timmermans. Située à Itterbeek, en bordure de Bruxelles, cet établissement est le plus ancien brasseur de lambic au monde! On y brasse en effet depuis 1702 une bière à fermentation spontanée bénéficiant des micro-organismes uniques de la région bruxelloise du Pajottenland: pas besoin d’adjonction de levures pour transformer le moût d’orge malté et froment en bière, il suffit ici - et ce procédé est unique - de le laisser reposer à l’air libre pour enclencher la fermentation du liquide et produire ce breuvage rafraichissant et légèrement acide qu’est le lambic.

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Nous avons pu découvrir les cuves et outils utilisés pour le brassage, une bonne partie d’entre eux datant des premiers temps de la brasserie, ainsi que les caves où s’empilent les grands fûts de bois dans lesquels reposent les différents lambics et bières en préparation. Seule réelle concession à la modernité, la salle d’embouteillage pleine de machines et tapis roulants métalliques rutilants.
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Le Lambic produit ici est assemblé, après une période de maturation d’un an au moins, en différents types de bières. En mélangeant des lambics d’âge et de qualités différents on provoque une seconde fermentation qui mue le breuvage en une bière appelée Gueuze. En y ajoutant du sucre de canne non raffiné, on crée la célèbre Faro. En faisant macérer le Lambic avec des fruits, on obtient des Kriek, Framboises, Strawberry, et autres bières à la pêche, plus ou moins douces (et trendy) en fonction du taux de sucre ajouté!
Un petit musée de la bière clôture la visite et nous en apprend plus sur le lien de l’ancestrale brasserie
Timmermans, avec la brasserie Martin’s, basée à Anvers depuis 1909 bien que fondée par un brasseur anglais, qui lui a donné son nom.

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Après la visite, place à la dégustation, parfaitement accompagnée des croque gourmets et gourmands de Keepontoasting, installé à l’entrée de la brasserie pour l’occasion, et pour notre plus grand plaisir gustatif! Croq’Scottish aux oeufs, lardons, légumes verts et Stilton pour accompagner une Gordon Scotch; Croq’Vert au jambon, Emmental et poireaux étuvés avec une Timmermans Faro Lambicus; Croq’Veggie avec mon pêcher mignon: une Bourgogne des Flandres, alliage de Lambic et de bière de Bruges à fermentation haute!
Et pour le dessert, une mousse au chocolat (belge, hein!) et une petite Timmermans Kriek Retro (c’est à dire peu sucrée) dont l’acidité et le fruité viennent parfaitement s’accorder au gras et aux saveurs torréfiées du chocolat…

J’ai ramené quelques bières de cette visite, quelques recettes également, et c’est avec la Timmermans Kriek Lambicus que je vous propose de cuisiner ce saumon enrobé d’une sauce teriyaki légèrement fruitée et houblonnée!

Ingrédients (pour 4 personnes):
400g filet de saumon
125ml de sauce soja légère
40ml de mirin
18cl de
Timmermans Kriek Lambicus (une baby bottle)
40g de cassonade blonde
1 càc de pâte d’ail et gingembre (ou 1/2 gousse d’ail et 1cm de gingembre râpés)
Zeste d’1/4 orange

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Préparation:
Faire bouillir tous les ingrédients de la marinade dans un poêlon, 5 minutes. Laisser refroidir complètement.
Couper les filets de poisson en tranches épaisses (2cm). Les plonger dans la marinade et laisser reposer au frais deux heures au moins.
Egoutter les tranches saumon.
Dans une poêle bien chaude, verser 2 càs d’huile de cuisson et poser les tranches de poisson. Ajouter un peu de marinade sur les tranches.
Cuire à l’unilatérale (une face donc), jusqu’à ce que le poisson soit cuit à mi-épaisseur, tout en le badigeonnant continuellement avec la marinade chaude.
Sortir le poisson du feu quand il est visiblement cuit à mi-hauteur.

Servir avec, par exemple, des sobas sautées aux poireaux.

 

 

 

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31 octobre 2013

Nouilles fraiches au sarrasin, potimarron et sésame

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Une envie impérieuse de nouilles japonaise ‘Udon’ ce soir, et comme je n’en avais pas sous la main, pourquoi pas les faire moi-même?! Avec des oeufs et de la (superbe) farine de sarrasin bretonne on est bien loin de la tradition japonaise, mais le goût est bien là! J’ai accommodé ces pâtes d’un potimarron de saison, de graines de sésame et d’un mélange de bouillon et assaisonnements japonais… un régal! 

Ingrédients (pour 4 personnes):
Pour les nouilles:
150g de farine de blé blanche bio
250g de farine de sarrasin
4 oeufs bio
4g de sel

1/2 potimarron
2cm de gingembre
1 belle gousse d’ail
2 càs d’huile d’arachides
1/2 càc d’huile de sésame grillé
200ml de bouillon dashi
100ml de mirin
100ml de sauce soja légère
2 càc de sésame noir
2 càc de gomasio
1 oignon jeune

Préparation:
Préparer la pâte: mettre les farines, les oeufs entiers et le sel dans un robot-coupe et mixer 2 minutes à grande vitesse. Rassembler les boulettes de pâtes en une boule, filmer hermétiquement et laisser reposer 30 minutes à température ambiante.
Abaisser la pâte finement en la faisant passer 6 à 8 fois dans les rouleaux d’un laminoir. Fariner. Couper en fines lamelles (comme de linguine). Fariner et réserver.

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Couper le potimarron en deux. Enlever les graines et les parties fibreuses qui les entourent. Couper la chair (avec la peau) du demi potimarron en lamelles de 3-4mm.
Chauffer le bouillon dashi. Y dissoudre une càc de pâte miso brune. Ajouter la sauce soja et le mirin. Réserver au chaud.
Hacher ou râper finement le gingembre pelé et la gousse d’ail.

Dans un wok, faire chauffer 2 càs d’huile. Y faire revenir rapidement l’ail et le gingembre. Ajouter les tranches de potimarron et faire sauter pendant cinq bonnes minutes, jusqu’à ce que le légume soit cuit mais encore ferme.
Ajouter 1/2 louche de bouillon assaisonné, et saupoudrer de sésame et gomasio. Cuire deux minutes.

Cuire les nouilles dans une grande quantité d’eau bouillante salées, deux minutes environ. Egoutter.
Remettre le feu sous le wok, ajouter les nouilles au potimarron et bien mélanger sur feu vif. Rajouter une louche de bouillon et bien mélanger pour enrober les nouilles.
Rectifier l’assaisonnement.

Servir bien chaud, parsemé d’oignon jeune taillé en biseau et de sésame noir et blanc.


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11 juillet 2013

Donburi de courgettes et aubergines

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Myvitibox, une société française proposant des formules d’abonnements à des ‘box’ de vins sélectionnés (vers la Belgique aussi!), m’a proposé de tester un mariage plutôt inattendu: vin blanc moelleux et cuisine asiatique relevée! Pourquoi pas, j’avoue avoir toujours du mal à accompagner mes plats asiatiques de vin, et me cantonner souvent au saké, bière, ou éventuellement un pinot noir d’Alsace un peu frais.

J’avais carte blanche pour le plat, et j’ai cuisiné un donburi de courgettes et aubergines bien relevé de gingembre, piment, soja, et vinaigre de riz, en limitant volontairement le sucre, suffisamment présent dans le vin.

Et l’expérience fut plutôt concluante! Outre le fait que ce Domaine Vaysette Cuvée Maxime 2011 est absolument délicieux, sa douceur et ses arômes de mangue et pain d’épice s’accordant vraiment bien avec les saveurs asiatiques relevées et piquantes du plat.
Une belle découverte donc que cet accord mets-vin très inattendu, et l’occasion aussi de cuisiner un plat bien équilibré que je referai avec plaisir!

Note: j’ai tenté pour ce plat de réaliser des nouilles de riz complet, dont la consistance ne m’a pas plu… je vous propose de le réaliser avec du riz d’ici à ce que je mette ma recette de nouilles au point :-)

Ingrédients (pour 4 personnes):
4 oeufs
400g de riz japonais
3 càs d’huile d’arachides
4cm de gingembre frais
2 piments séchés
2 petites gousses d’ail
1 aubergine
4 courgettes de Nice (ou une grande)
3 càs de vinaigre de riz
3 càs de sauce soja légère
2 càs de sucre blond
15cl d’eau

Cuire les oeufs 4 minutes dans l’eau bouillante. Les refroidir à l’eau froide. Réserver.
Cuire le riz par absorption; saler.

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Couper les courgettes et aubergine en tronçons de 5*2cm.
Hacher finement le gingembre et l’ail.
Dans un wok, faire revenir le gingembre, l’ail, et les piments dans 3 càs d’huile.
Quand le mélange commence à colorer, ajouter les légumes. Faire dorer quelques minutes.
Déglacer avec le vinaigre.
Ajouter le soja puis l’eau et le sucre.
Cuire à feu moyen en couvrant jusqu’à ce que les légumes soient tendres.
Rectifier l’assaisonnement.

Ecaler les oeufs délicatement.

Dans un bol, poser une couche de riz, des légumes mouillés de sauce, et l’oeuf mollet.

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28 juin 2013

Nouilles Udon aux aubergines caramélisées

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Très tenté par les aubergines caramélisées au mirin (saké doux) et soja de chez Cuisine et Cigares, j’ai repris l’idée pour garnir un bol de délicieuses nouilles udon bio. Un repas vite prêt, facile à réaliser, et plein de saveurs asiatiques!

Ingrédients (pour 2 personnes):
300g de nouilles Udon bio
1 aubergine
4 càs de fécule de pomme de terre
2 càs d’huile d’arachide 
1 cm de gingembre
6 càs de mirin (en épicerie asiatique)
3 càs de sauce soja légère
2 oeufs
2 càs de vinaigre de riz
1/4 concombre
1 càc sauce
sweet chili
1 jeune oignon

Préparation:
Laver l’aubergine, la peler une bande sur deux, la couper en tranches épaisses (1 cm).
Enduire les rondelles de fécule de pomme de terre.
Dans une poêle, faire chauffer l’huile. Y faire dorer les tranches d’aubergine quelques minutes sur chaque face. Réserver.
Peler et hacher finement le gingembre. Le faire revenir dans la poêle des aubergines, ajouter 6 càs de mirin et 3 càs de sauce soja. Mélanger.
Ajouter les aubergines à la sauce et cuire quelques minutes à feu moyen en enrobant les tranches de sauce, jusqu’à ce qu’elle commence à caraméliser. Réserver.

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Faire chauffer 2 litres d’eau. Casser chaque oeuf dans une tasse. Quand l’eau frémit, ajouter le vinaigre de riz, faire tourner l’eau avec une cuiller, et déposer délicatement un oeuf au centre de la casserole. Cuire 3 minutes, sortir l’oeuf mollet, le refroidir dans un bain d’eau froide, et le poser sur un papier absorbant. Faire de même avec le second oeuf.
Ecumer l’eau et y plonger les nouilles pour 9-10 minutes.
Emincer l’oignon.
Couper le concombre en fines lamelle et le mélanger à la sauce sweet chili.

Servir les  nouilles dans un bol. Disposer par dessus un oeuf mollet, quelques tranches d’aubergines caramélisées, concombre mariné, et jeunes oignons hachés.

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14 avril 2013

Rouleaux de Printemps au Roquefort et Saumon

 

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Je participe à un concours de recettes organisé par Roquefort Papillon et 750g, et pour cette occasion je vous propose des rouleaux de printemps associant du saumon mariné à du Roquefort, ainsi que quelques fruits, asperges et herbes pour apporter une fraicheur qui s’accorde bien avec ce fromage. Au final, voilà une petite entrée fraîche, légère mais avec du caractère!

Ingrédients (4 personnes en entrée - soit 8 rouleaux):
8 feuilles de riz
4 petites tranches de saumon mariné gravad lax
1 poire asiatique nashi (ou Conférence pas trop mûre)
1 orange bio
8 mini asperges vertes
30g Roquefort Papillon
20g crème épaisse
1 bouquet d’aneth
Sauce soja douce

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Préparation:
Peler l’orange à vif. Prélever les suprêmes (couper les quartiers au ras de la membrane qui les sépare, à l’aide d’un couteau effilé). Couper les suprêmes en deux dans l’épaisseur afin d’obtenir de fines tranches. Réserver.
Peler la poire, couper quelques tranches de 3mm d’épaisseur, et les recouper en bâtonnets.

Cuire les mini asperges 3 à 5 minutes dans de l’eau bouillante salée. Les asperges doivent rester fermes. Les plonger dans de l’eau glacée. Les trancher en lamelles, dans l’épaisseur.

Couper les tranches de saumon en deux, de façon à obtenir des tranches d’environ 10cm sur 4cm.

Dans un bol, écraser le Roquefort à l’aide du dos d’une cuiller. Y incorporer la crème épaisse. Réserver.

Poser un tissus propre et humide sur le plan de travail. 
Remplir un saladier d’eau tiède. Y plonger une feuille de riz jusqu’à ce qu’elle devienne malléable mais encore très ‘al dente’. La sortir à deux mains en veillant à ne pas la replier sur elle-même. Poser sur le linge humide.

Poser un morceau de saumon sur le tiers inférieur de la feuille, couvrir de crème au Roquefort, de deux tranches d’orange; ajouter les bâtonnets de poire et d’asperges. Donner un tour de moulin à poivre. Poser quelques peluches d’aneth.
Pour une petite touche graphique supplémentaire, poser un ingrédient (herbe ou orange) sur tiers supérieur de la feuille afin qu’il apparaisse par transparence lorsque la feuille sera roulée ;-)

Replier la base de la feuille sur la farce et rouler un tour, avant de rabattre les bords de la feuille vers l’intérieur. Rouler en serrant bien pour former un rouleau régulier.
Poser un linge humide sur les rouleaux en attendant de déguster.

Servir avec un trait de sauce soja douce.

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5 avril 2013

Boulettes asiatiques au riz gluant

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Pour un dîner ‘finger food’ j’avais pêché cette idée de recette dans ma bible Abracadabra, un grand (!) livre des meilleures recettes cocote, cuillers, et finger food de chez Mmmmh!
L’idée de l’enrobage de riz gluant est vraiment sympas; pour le contenu de la boulette, c’est selon l’inspiration! Pour cette fois, shiitake Supersec au goût puissant, et pousses de bambou. On s’en lèche encore les doigts ;-)

Ingrédients (pour une cinquantaine de boulettes):
450g de boeuf
360g de haché porc et veau non épicé
30g de
shiitake séchés
5 càs de sauce soja (
Clearspring pour moi, un monde de différence!)
3 càs de sucre semoule
1 càc de sel
3 cm de gingembre frais
80g de pousses de bambou
1 càs de sambal oelek (ou autre sauce pimentée, selon goût)
1 càs de coriandre fraîche hachée.
200g de riz gluant (sticky rice, ou sweet rice, ou glutinous rice, en épicerie asiatique)
Sauce
Hoisin pour servir

Préparation:
Rincer le riz trois fois et le mettre à tremper dans de l’eau fraîche, 4 heures au moins (une nuit si possible).

Faire tremper les shiitake dans de l’eau tiède pour les réhydrater, 15 minutes. Egoutter (garder l’eau aromatisée comme base de bouillon!), et hacher les champignons en cubes de 3-5mm.
Egoutter et hacher les pousses de bambou en cubes de 3mm.
Hacher la coriandre fraîche.

Mélanger tous les ingrédients.

Former des boulettes de 3cm de diamètre.
Bien égoutter le riz (il doit être assez sec pour adhérer).
Rouler les boulettes dans le riz, en appuyant du bout des doigts pour enfoncer légèrement les grains dans la surface de la boulette.

Cuire les boulettes 15 minutes au cuit-vapeur (ou dans un panier-vapeur au dessus d’un fond d’eau bouillante.

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Laisser refroidir. Servir avec une goutte de sauce Hoisin.

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26 mars 2013

Aubergines au soja doux, Gambas et sauce teriyaki

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Je garde de ma visite chez Garuda (le compte-redu ici) le souvenir tenace d'aubergines cuite dans une sauce au soja doux, voire sucré!
Et donc voilà, vous commencez à me connaître, je n'ai pas résisté longtemps à l'envie de tester ça à la maison! Je vous passe l'épisode où je confonds sucre et sel (même un passage sous l'eau n'a pas réussi à les désaller!), et voilà donc la deuxième version, délicieusement douce celle-là, vraiment excellente! Les aubergines sont hyper-fondantes, enrobée de sauce soja un peu sucrée, et relevée d'une pointe de piment (pour la pointe, c'est vous qui voyez, moi j'aime les grosses pointes de piment-oiseau!).
Super en accompagnement de plats asiatiques évidemment, avec un peu de riz (ici du riz japonais, mais un riz Thaï et/ou épicé le fera aussi) on a déjà un plat! Avec des gambas et une petite sauce teriyaki irrésistible, c'est carrément Byzance :-)

Ingrédients (pour 4 personnes):
Pour les gambas:
500g de gambas
1 morceau de peau de poulet
4 càs de sauce soja légère
4 càs de
mirin (saké doux de cuisine)
4 càs de sucre
4 càs de saké

Pour les aubergines:
3 petites aubergines
2 càs d’huile (arachide, soja)
3 càs de sauce soja foncée
1,5 càs de sucre
2 gousses d’ail
1-2 petit(s) piment(s) rouge(s) (facultatif et selon goût)
200ml d’eau

Pour le riz:
500g de riz à sushi
750g d’eau
1 morceau d’algue de kombu
100ml de vinaigre de riz
40g de sucre
10g de sel

Jeune oignon, gomasio, oignons frits, …

Préparation:
Couper les aubergines en gros tronçons de 2cm de section et 4-5cm de long.
Dans un wok, faire chauffer l’huile et y faire revenir l’ail pelé et grossièrement écrasé, ainsi que le piment, 30 secondes, sur feu vif.
Ajouter les aubergines et faire sauter à feu vif.
Quand l’huile est totalement absorbée, ajouter 100ml d’eau, en plusieurs fois, tout en continuant de remuer, sur feu vif.
Quand l’eau est absorbée/évaporée, ajouter encore 100ml d’eau avec le soja et le sucre; couvrir et cuire à feu moyen 2-3 minutes, ou jusqu’à ce que les aubergines soient tendres et napées d’une sauce onctueuse.
Réserver au chaud.

GambasTeriyakiAuberginesSoja-2  GambasTeriyakiAuberginesSoja-3  GambasTeriyakiAuberginesSoja-5  GambasTeriyakiAuberginesSoja-6

Préparer la sauce teriyaki: faire fondre la peau de poulet dans un poêlon; ajouter soja, mirin, saké, et sucre et cuire quelques minutes. 

Décortiquer les crevettes et les faire mariner une heure dans la sauce teriyaki.
Récupérer les crevettes, et faire réduire la sauce sur feu vif jusqu’à consistance sirupeuse.
Juste avant de servir, faire sauter les crevettes dans 1 càs d’huile sur feu vif, 2-3 minutes.

Préparer le riz: rincer le riz trois fois et le laisser égoutter (idéalement 30 minutes!). Cuire le riz par absorbation dans 750ml d’eau avec un morceau de kombu.
Pendant ce temps, chauffer le vinaigre avec le sel et le sucre jusqu’à ce que ces derniers soient complètement dissous.
Quand le riz est cuite, incorporer le vinaigre sucré et bien mélanger.

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Servir les gambas avec les aubergines et le riz, décorer de sauce teriyaki réduite, de jeunes oignons émincés, gomasio, oignons frits, …

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22 février 2013

Rouleaux de printemps au saumon et orange

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J’ai beaucoup aimé revisiter les rouleaux de printemps à la mode des Filles Plaisirs Culinaires lors d’un récent atelier!
Je me suis donc largement inspiré de leur recette pour réaliser des rouleaux ultra-frais au saumon gravad lax, crème épaisse parfumée au poivre rose, oranges et beaucoup d’herbes! La recette originale comportait du saumon fumé, des oranges sanguines et de la coriandre à la place de la menthe. Sur ces bases, laissez libre cours à votre imagination, une fois la technique de pliage des feuilles maitrisée, les possibilités de rouleaux-fraicheur sont infinies!

Ingrédients (pour une dizaine de rouleaux, 2-3 personnes):
10 feuilles de riz
200g (ou 5 grandes tranches) de
saumon mariné gravad lax

100g de crème épaisse à 30% de matières grasses
1 grosse orange
10 grains de poivre rose
20 feuilles de menthe
40 peluches d’aneth fraiche (1 bouquet)
Sel, poivre

Pour la sauce:
1 càc de jus de fruits exotiques
1 càc de vinaigre de riz
1 càc de jus de gingembre (racine pelée, râpée et pressée pour en extraire le jus)
1 càc de sauce soja claire

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Préparation:
Piler le poivre rose, le mélanger à la crème avec sel et poivre. Hacher grossièrement la menthe.
Peler l’orange à vif et extraire les suprêmes (à l’aide d’un couteau effilé, tailler le long de la membrane blanche qui sépare les quartiers), et les couper en deux dans l’épaisseur.

Poser un tissus propre et humide sur le plan de travail. 
Remplir un saladier d’eau tiède. Y plonger une feuille de riz jusqu’à ce qu’elle devienne malléable mais encore très ‘al dente’. La sortir à deux mains en veillant à ne pas la replier sur elle-même. Poser sur le linge humide.
Poser une tranche de saumon sur le tiers inférieur de la feuille, couvrir de crème, de menthe, d’aneth, et d’un suprême d’orange.
Pour une petite touche graphique supplémentaire, poser un ingrédient (herbe ou orange) sur tiers supérieur de la feuille afin qu’il apparaisse par transparence lorsque la feuille sera roulée ;-)

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Replier la base de la feuille sur la farce et rouler un tour, avant de rabattre les bords de la feuille vers l’intérieur. Rouler en serrant bien pour former un rouleau régulier.
Poser un linge humide sur les rouleaux en attendant de déguster.

Préparer la sauce en ménageant les ingrédients; rectifier en ajoutant l’un ou l’autre, selon goût.

Déguster en entrée ou même en plat frais et léger, en trempant simplement les rouleaux dans la sauce.

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15 janvier 2013

Soba sautés aux légumes et canard

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Une recette d’influence asiatique avec de délicieux légumes bio (pas forcément asiatiques!) et un magret de canard (du poulet fera parfaitement l'affaire), qui s’est avérée absolument délicieuse, très équilibrée et vite prête…  je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous cette petite recette ;-)

Ingrédients (pour 2-3 personnes):
150g de pâtes japonaises au sarrazin soba (poids sec)
200g de magret de canard dégraissé
1 carotte
3 topinambours
1 petite aubergine
1 gousse d’aïl
3 jeunes oignons
2 càs d’huile d’arachide ou de soja
1/2 càc d’huile de sésame grillé
1 càs de sucre de canne
1 càs de sauce soja (shoyu)
2 càs de sauce d’huitre
5cl d’eau
1/2 càc de sel
1/2 càc de poivre blanc moulu

Préparation:
Cuire les pâtes al dente dans une grande quantité d’eau bouillante salée. Refroidir sous l’eau fraîche et bien égoutter.

Dégraisser et cuire le magret mariné comme dans cette recette de Banh Bao, ou simplement au four 25-30 minutes à 140°, avec l’aubergine entière.
Émincer le canard en fines lamelles.

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Peler la carotte et les topinambours.
Couper carotte, oignons, aubergine, et topinambours en tronçons.
Hacher la gousse d’ail.

Dans un wok très chaud, faire revenir l’ail dans les deux huiles.
Ajouter les légumes et cuire 5 bonnes minutes.
Ajouter le sucre.
Ajouter l’eau et cuire encore quelques minutes. Les légumes doivent rester croquants.
Ajouter la sauce soja, la sauce d’huitre, le sel et le poivre. Bien mélanger. Ajouter les pâtes et faire sauter quelques minutes afin de bien les enrober de sauce et des légumes.

SobaSautes-4                                Cook'n'Roll sur Google+Cook'n'Roll sur Google+Hellocoton52cuisicook52Blog-Appétit.com

 

 

 

5 janvier 2013

Crêpes de canard sauce teriyaki aux poireaux

 

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Voilà un plat qui me renvoie invariablement à mes années universitaires et aux petits restos vietnamiens du quartier… De fines crêpes tièdes y sont servies avec du canard laqué croustillant et de fines lamelles de poireau; on roule canard et légume dans la crêpe et on n’en fait qu’une bouchée… un régal!
Cette version est inspirée de celle du livre Abracadabra de Mmmmh! dont je ne me lasse pas! Servie en finger-food c’est un peu délicat à maintenir fermé, mais tellement bon :-)

Ingrédient (pour +/- 30 crêpes):
250g de farine
15cl d’eau bouillante
1 magret de canard
2 cuisses de poulet sans peau
1 morceau de peau de poulet 
5 càs de
sake 
5 càs de sucre 
5 càs de
mirin 
5 càs de
vinaigre de riz
1 blanc de poireau
10 oignons nouveau
Huile de sésame grillé

Préparation:

Préparer la sauce: Dans un poêlon, faire fondre la peau de poulet, puis ajouter le sake, sucre, mirin, et vinaigre de riz, et faire bouillir.
Faire mariner le poulet et le canard dégraissés dans la sauce, quelques heures.
Cuire les pièces de volaille une vingtaine de minutes (un peu plus pour le poulet) au four à 140° (chaleur tournante), sans la sauce. Le canard doit être rosé à cœur, le poulet bien cuit jusqu’à l’os.
Pendant ce temps, faire réduire la sauce jusqu’à consistance sirupeuse.
Découper la volaille en fines tranches d’environ 7*3cm.

Couper le poireau en tronçons de 8cm. Emincer le plus finement possible dans la longueur.
Griller les oignons nouveaux à la poêle-grill. Couper en tronçons de 5 cm.

CrepesCanardTeriyaki-1  CrepesCanardTeriyaki-3  CrepesCanardTeriyaki-4
CrepesCanardTeriyaki-5  CrepesCanardTeriyaki-6  CrepesCanardTeriyaki-19

Préparer les crêpes: Mélanger la farine et l’eau bouillante; bien incorporer, pétrir un peu et former une boule.
Abaisser la pâte très finement. A la machine à pâtes c’est parfait, au cran 4 (sur 6).
Découper des crêpes de 7cm à l’emporte-pièce.
Faire chauffer une poêle. Appliquer un peu d’huile de sésame sur une face, au pinceau.
Cuire les crêpes rapidement, à sec, sur les deux faces. Une minute par face est plus que suffisant: les crêpes doivent rester flexible.

Les ingrédients peuvent être amenés à table pour que les convives roulent les crêpes, ou farcies de volaille, poireaux, oignons, et sauce dans les crêpes pliées en deux pour un buffet ‘finger-food’ (maintenir les crêpes pliées quelques minutes pour éviter qu’elles ne s’ouvrent).

CrepesCanardTeriyaki-8  CrepesCanardTeriyaki-11

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1 décembre 2012

Aubergines sautées au porc - Lao style

AuberginesSauteesLaos-12-2

[English Translation below]

Khua Maak Kheua Gap Moo: Cette recette là, apprise au Tamnak Lao de Luang Probang (Laos), a mis tout le monde d’accord! Je me suis empressé de la refaire dès mon retour!

Un régal, parfait équilibre entre les aubergines sautées, la viande en quantité modérée, et les assaisonnement asiatiques qui font exploser les saveurs de ce plat. A servir avec un petit panier de riz gluant qu’on roule en boulettes, on déguste le plat avec les doigts, on se régale!

Ingrédients (pour 2 personnes):
120g de porc haché
6 jeunes oignons
2 aubergines moyennes (idéalement des aubergine Thaï, modèle allongé)
2 gousses d’ail
4 càs de sauce d’huitre
1 càc de sucre
1/2 càc de sel
3-4 càs d’huile de soja ou arachides.
10cl eau

 

Préparation:
Ecraser les oignons du plat du couteau, puis les couper en tronçons de 2cm.
Couper les aubergines en lamelles de la taille d’une grosse frite, puis encore en tronçons de 3cm.
Presser l’ail ou l’émincer finement.

Dans un wok, chauffer 3 càs d’huile et y faire frire les aubergines à feu vif jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées mais pas trop molles. Au besoin ajouter une ou deux càs d’eau pour éviter qu’elles ne brûlent. Réserver.

AuberginesSauteesLaos-1   AuberginesSauteesLaos-4   AuberginesSauteesLaos-6

Dans le wok faire chauffer 1 càs d’huile avec l’ail jusqu’à ce qu’il commence à dorer. Ajouter le porc et bien mélanger sur feu vif jusqu’à ce qu’il soit cuit.
Ajouter le sel et le sucre.
Continuer de chauffer vivement et ajouter la sauce d’huitre, les oignons et les aubergines. Verser 10cl d’eau et cuire jusqu’à ce que l’eau soit évaporée et les oignons juste cuits.
Rectifier l’assaisonnement.

Servir avec du ‘sticky rice’ (*) idéalement, du riz thaï sinon. On peut accompagner de quelques crudités, cacahuètes grillées, oignons frits pour décorer.

AuberginesSauteesLaos-10

(*) Préparation du riz gluant:
Compter 1kg de riz pour 5-6 personnes, ce riz n’absorbant que très peu d’humidité.

Rincer le riz trois fois et l’égoutter.
Plonger le riz dans de l’eau fraîche et laisser reposer au moins 4 heures, une nuit idéalement.

AuberginesSauteesLaos-2  AuberginesSauteesLaos-8

Cuire le riz égoutté à la vapeur (cuit-vapeur ou panier posé sur une casserole avec un fond d’eau bouillante): après cinq minutes, ou quand la vapeur passe au travers du riz, couvrir le panier vapeur et cuire encore cinq minutes.
Retourner la masse de riz dans le panier et cuire encore une dizaine de minutes à couvert.
Le riz est cuit quand il est collant et mou sous la dent.
Etaler le riz sur une plaque pour le faire refroidir sans qu’ils ne devienne pâteux.
Servir traditionnellement dans des paniers en osier. Le riz gluant se sert tiède, voire froid, et ne se réchauffe pas.
Au Laos, on en prend une quantité dans le panier (individuel ou commun), on roule le riz en une boule compacte que l’on trempe dans la sauce en accrochant au passage un morceau de viande ou légume.

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Tags: Aubergineporc hachéasiesauce huitresojashoyu

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Khua Maak kheua Gap Moo: This recipe I learnt in Luang Prabang at the Tamnak Lao Cooking class, was everyone’s favorite! I was eager to cook it, back home!
It’s a treat, a perfect balance between sautéed eggplant, meat in moderate amounts, and Asian seasonings to enhance the flavors of this dish. Serve with a basket of sticky rice for a perfect Lao diner!

Ingredients (for 2 people):
120g minced pork
6 spring onions
2 medium eggplants (ideally long Thai aubergines)
2 cloves of garlic
4 tbsp oyster sauce
1 tsp sugar
1/2 tsp salt
3-4 tbsp peanut or soybean oil.
10cl water

Preparation:

Crush onions with the flat side of a knife, then cut into 2cm chunks.
Cut the eggplant into large strips, then again in 3cm chunks.
Press the garlic, or chop it finely.

In a wok, heat 3 tbsp oil and fry the eggplant over high heat until brow but not too soft. You may need to add one or two tablespoons of water to prevent burning. Set aside.

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In the wok heat 1 tbsp oil with garlic until it starts to turn brown. Add pork and stir over high heat until cooked.
Add salt and sugar.
Add oyster sauce, onions and eggplant, and 10cl water, and cook until the water has evaporated and the onions soften.
Adjust the seasoning as needed.

Serve with 'sticky rice' (*) ideally, otherwise Thai rice. You can add salad, roasted peanuts, and fried onions for garnish.

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(*) Cooking glutinous/sticky/sweet rice:

Count 1kg of rice for 5-6 people, as this kind of rice absorbs very little moisture.

Rinse the rice three times and drain.

Immerse the rice in cold water and let stand at least 4 hours, ideally overnight.

Steam the drained rice in a steamer (or in a basket placed on a pan with a little water boiling). After about five minutes, or when the steam passes through the rice, cover the steamer with a lid and cook for five more minutes.

Flip the rice in the basket and cook for another ten minutes, with a lid.

The rice is cooked when it is sticky and soft to the bite.

Spread the rice on a plate to cool; this avoids the rice to become soggy.

Traditionally served in rice baskets, glutinous rice is served warm or cold, not hot.

In Laos, people take a small quantity from the basket (individual or shared), roll the rice into a compact ball that is then dipped into the sauce and eaten with a piece of meat or vegetable.

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17 novembre 2012

{Voyages} Laos

 

Luang Prabang - 27 Octobre

Laos Moines Monks

Bruxelles-Abu Dhabi-Bangkok-Luang Prabang… nous voilà enfin au Laos après près de 24 heures de voyage, sans encombre! Du haut du coucou à hélices qui nous amène de Bangkok, on aperçoit la ville, lovée dans un bras du Mékong, et on s’étonne déjà de son apparente propreté! Grandes rues dégagées, terre-plein soignés, peu de trafic… Cette impression se confirmera rapidement: passage de douane assez rapide, visa compris, et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire nous traversons le ‘comité d’accueil’ très restreint pour se retrouver tout penauds sans même un taximan pour nous harceler! On nous indique finalement le service de taxis, parfaitement organisé (50K kips - 10000 kips = 10K kip = €1).

Nous avions réservé le Lao Lu Lodge via Agoda (le Booking.com asiatique), excellente guesthouse dans une maison de style colonial, personnel adorable, calme, parfait pour se remettre de notre voyage! Un peu cher ($30 avec pdj) mais très confortable; et puis on réalisera vite que Luang Prabang est plus chère que le reste du pays, et très touristique. Sur les conseils d’autres voyageurs, nous terminerons notre séjour au Thida Guesthouse ($15 sans pdj) un peu moins charmant mais tout aussi confortable dans une grande maison en bois, rapport qualité/prix imbattable, parfait!

Nous passons cinq jours tranquilles et sereins dans cette ville calme, certes touristique, mais où tout se passe sans encombre, le temps semble glisser, s’écouler paisiblement, sans bruit, sans cris, sans heurts. Peu de trafic, pas de klaxons tonitruants, peu de mobylettes pétaradantes… Quel contraste avec nos souvenirs de Hanoi ou Yangon!

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La ville s’étend le long du Mékong, partiellement ceinte également par un de ses affluents. Le long de l’eau, de jolis restaurants (pour touristes!) au design épuré, boisé, et souvent très soigné, se prolongent en terrasses surplombant le fleuve. La rue centrale, parallèle, offre également un large choix de restaurants reproduisant le style colonial, parfois dans des maison d’époque, qui se partagent la rue avec des échoppes locales et d’autres plus touristiques. Le soir, un marché de nuit vient encore animer la rue, et de nombreuses échoppes de snacks de rue proposent grillades, soupes, et nouilles pour se restaurer plus ‘local’ à moindre prix (15K kip la soupe-repas!). Tout celà rend la ville extrêmement agréable à parcourir: on se balade de longues heures dans les temples et monastères où les moines vaquent à leurs occupations, on se promène dans les ruelles en admirant l’artisanat local, on sirote un jus de fruit ou un café Lao, réputé, en épiant la vie sur le Mékong…

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Malgré le calme général de la ville, on sent depuis notre arrivée une légère excitation qui s’amplifie de jour en jour, à mesure que la lune grossit! Habitants et moines sont affairés à coller, agrafer, suspendre, des bougies, des lanternes, des étoiles en papier coloré. Les temples s’emplissent de jour en jour de ces apparats lumineux, il semble que chaque famille construise son bâteau coloré, en papier et carton, prêt à s’illuminer des dizaines de bougies et lampes à huile artisanales qu’ils y accrochent…

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L’apogée de cette excitation grandissante a eu lieu hier soir, jour de pleine lune, lors d’une grande fête qui a vu une vingtaine de grands bâteaux, portés par une bonne dizaine d’hommes chacun, traverser la ville lors d’un cortège bruyant, pétaradant, illuminé, et coloré. Les bâteaux ont été déposés côte à côte dans le temple principal, avant d’être mis à l’eau un par un et remis aux courants du Mékong avec des centaines de bougies flottantes que les fidèles lâchaient sur le fleuve afin d’expier leurs pêchers (si on a bien compris!). Grande fête populaire plus que religieuse donc, animée, colorée, et surtout magnifiquement illuminée des milliers de bougies qui brûlaient au sol, sur l’eau, et dans les cieux!

La ville est parsemée de monastères où vivent des moines de tous âges, et surtout des jeunes en fait, reflet de la pyramide des âges très décentrée et du fait également que beaucoup de jeunes hommes passent quelques mois de leur vie à l’initiation à la vie monastique. Chaque matin, à l’aube (vers six heures), ils sillonnent la ville selon un chemin bien précis, en file ordonnée, munis de leur bol à aumône, afin de recevoir des fidèles leur nourriture de la journée. Ne pouvant rien posséder, ils s’en remettent aux habitants de la ville pour recevoir du riz (principalement) et d’autres aliments; ces dernier font acte de foi en réalisant ces offrandes.
Pour nous touristes, le spectacle de ces moines drapés de jaune et d’orange, avançant en file silencieuse dans les vapeurs de l’aube, est évidemment un moment très particulier, très beau, photogénique et inhabituel… mais laisse néanmoins perplexe quand on se rend compte que le nombre de touristes, appareil au poing, surpasse celui des moines en procession… et que malgré le respect d’une majorité d’entre nous pour le caractère sacré de cet évènement il est fort probable que l’équilibre très précaire de cette manifestation ne finisse par jouer en la défaveur de ses principaux protagonistes! Malgré ces considérations éthiques, il est très difficile de résister à l’attrait de ce spectacle, il faut bien l’avouer!

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Les environs de la ville offrent pas mal de buts d’excursions, et de nombreuses agence proposent évidemment de vous emmener, contre quelques dollars, visiter une grotte pleine de statues de boudhas (Pak Ou), l’un ou l’autre village d’artisans, ou les chutes vertigineuses de Tad Khuang Si . Nous optons pour ces dernières, mais en mode ‘Il est libre Max’: nous louons une vespa (japonaise, automatique, 150K kips/24h) et profiterons des 30km qui nous séparent des waterfalls pour nous immerger dans la campagne environnante, paisible, observer la vie des villages, les paysans aux champs, les enfants quittant l’école en chahutant sur leurs vélos,… Les routes sont bonnes, les conducteurs extrêmement courtois et prudents (et peu nombreux!): un vrai plaisir que de sillonner la campagne les cheveux au vent (hum, bon, avec un casque quand même!)…
Les chutes s’avèrent magnifiques, en plus d’être très bien aménagées pour la visite! L’eau s’écrase d’une trentaine de mètres de haut dans un beau bassin turquoise, surplombé d’un pont en bois d'où on peut à loisir sentir la puissance de la masse qui dévale la falaise, avant de s’écouler plus paisiblement dans une série de petits bassins, d’un magnifique bleu-émeraude, propices à la baignade. Les abords sont aménagés de terrasses et tables en bois pour lézarder au soleil ou déjeuner. Touristique, certes, mais encore une fois l’endroit est baigné de calme et de sérénité, très agréable! Parce qu’on est des aventuriers, nous (!), on suivra un sentier très escarpé pendant une vingtaine de minutes pour parvenir au sommet de la chute et la traverser les pieds dans l’eau (le long d’une barrière rudimentaire quand même!). Impressionnant de voir l’eau s’échapper sous nos pieds en une chute vertigineuse et bruyante!
Baignade puis retour sous la lumière rase et dorée de fin de journée: la campagne est magnifique, le voyage enivrant!

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Après trois jours à Luang Prabang, il était temps de passer aux choses sérieuses: cours de cuisine!
Au Tamnak Lao ($30, 10h-17h), resto chic et réputé du coin. Dix heures du mat’, nous voilà une petite dizaine de touristes déambulant avec notre Chef du jour pour une visite instructive et rythmée du marché Phosy. Peu de surprise, on commence à connaitre les raretés des marchés du sud-est asiatique, mais on découvrira quelques particularités laotienne: la peau de buffle est coupée en lamelle et vendue fraîche ou séchée, les algues du Mékong sont saupoudrées de sésame et destinées à être frites, la tête de - de quoi d’abord? - sans la peau laisse voir l’anatomie sanguinolente de l’animal, les oeufs de Cent Ans (lisez: ‘pourris’) sont teintés de rose, d’autres sont proposés en brochettes, etc… Instructif!

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Le cabas plein nous regagnons la cuisine spécialement aménagée à côté du restaurant et regardons le Chef nous préparer une dizaine de plats dont nous choisirons une sélection que nous réaliserons par binome. Sympas, celà nous permet de goûter à une large palette de spécialités, de repartir avec un livre de recettes bien garni, et de s’essayer à celles qui nous plaisent le plus! C’est sûr, il va y avoir des recettes laotiennes sur Cook’n’Roll!

Pour mon plus grand bonheur, l’élément majeur de la gastronomie laotienne est… le riz gluant! Je ne suis pas dingue de riz, mais le riz gluant par contre… Trempé quatre heures au moins, il est cuit une trentaine de minutes à la vapeur dans un panier tressé, et présenté (tiède) dans un ravissant petit panier cylindrique à couvercle. Il convient d’en prélever une petite quantité, de le rouler en boulette entre ses doigts, de le tremper dans la sauce d’accompagnement et de le déguster sans couverts, donc!
D’autres spécialités que nous avons appris à réaliser sont la salade Laap de poulet (ou poisson, porc, boeuf), froide et terriblement parfumée d’herbes; un plat aux aubergines sautées qui a mis tout le monde d’accord en dont je vous reparlerai!; un condiment à l’ail frit et piments indispensable; une salade de papaye verte ou ‘chokko’ pimentée, citronnée et parfumée d’herbes; une soupe au lait de coco et curry rouge d’influence clairement Thaï, etc… Les grillades sont une autre spécialité laotienne, et la cuisse de poulet (fermier!) laquée et grillée à la flamme sur le bord de la route nous a simplement retourné les papilles! On trouve aussi à tous les coins de rue des ‘noodle soups’: soupe-repas très similaires au Pho vietnamien, constituées d’un bouillon parfumé aux épices et os, garni de nouilles de riz, légumes verts et viandes (ne me demandez pas quels morceaux, il y longtemps que j’ai éludé cette question!), dans lequel on rajoutera, selon le goût, des herbes fraiches, du citron, pâte de crevette ou saumure de poisson, piments… un régal qui forme notre repas du soir un jour sur deux!

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Nous avons complété notre découverte gastronomique par un petit passage de l’autre côté de la rive chez Dyen Sabai. Un restaurant tenu par une Canadienne qui a créé une magnifique terrasse en cascade, au milieu d’une forêts de bambous surplombant le Mékong, où chaque table basse est une alcôve bordée de coussins où il fait bon se vautrer, flâner, surfer (eh oui, signe des temps, wifi et alimentation sont à portée de main!), bouquiner en sirotant un jus de fruits frais… On a beau voyager (de moins en moins) ‘routard’, on craque inéluctablement pour ce genre d’endroit confortable, raffiné, calme! Nous y avons dégusté des assiettes assorties de spécialités locales: crème d’aubergines, porc séché, peau de buffle en sauce (la peau est épaisse, découpée en bâtonnets, goût prononcé et animal, bien balancé par une sauce enrobante pimentée), salade de haricots ‘long beans’ à peine cuits, … frais et délicieux!

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Et comme on n’aime pas faire les choses à moitié et qu’on avait aimé le Dyen Sabai, notre dernier jour à Luang Prabang on l’a passé dans l’autre établissement des propriétaires du resto: la Pistoche, à 30 minutes de marche du centre, est une piscine entourée de tout le confort dont je vous parlais plus haut… journée hautement relaxante donc!

Vous l’aurez compris, Luang Prabang a tout d’une ville moderne dans un écrin de village asiatique! Le wi-fi est partout, les vélos sont parfois électriques, personne n’est étonné de nous voir entamer un jogging à l’aube, pas plus que les enfants ne s’étonnent de voir déambuler ces géants à la peau laiteuse (ou rougie, c’est selon) et aux cheveux clairs! Peu de mendicité, pas de prostitution apparente… nous sommes bien conscients que cette ville est une exception dans un pays où le PIB mensuel par habitant n’approche pas les $40… Nous la quittons demain pour gagner Pakse, à l’extrême sud, par avion (Lao Airlines - $169); nous y reviendrons par ‘sauts de puce’ en bus et bâteau dans deux semaines au plus tard!

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Les 4000 îles - 2 Novembre

En route pour Pakse le 2 novembre avec Lao Airlines; vol nickel dans un avion tout neuf (signe des temps encore une fois: le sigle ‘no smoking’ au dessus de nos sièges remplacé par un ‘no electronic gadgets’!!). Erreur d’aiguillage à l’arrivée: le taxi que nous partageons avec deux Allemands (100K kips, 30 min.) nous amènera à la bus station Sud alors que les bus pour Champasak partent de la gare “du Marché”… qu’à celà ne tienne, nous changeons nos plans et prenons le premier bus local pour la ville de Muang Khong sur la plus grande des 4000 îles: Don Khong (50K kips, 3h).

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Calme et tranquillité sur cette île du Mékong. Très peu d’animation, mais des paysages de rizières magnifiques où s’affairent des paysans en pleine période de récoltes du riz. Nous logerons trois nuits au très chic hôtel Senesothxeum mais dans la partie attenante plus abordable (150K kips, pdj); un endroit très agréable et décoré avec goût par Philippe , un Franco-Lao-Vietnamien d’une grande gentillesse et plein de bons conseils et d’infos sur l’histoire de cette région!

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Balade à vélo au travers de l’île (20km - le parcours ici), visite du marché très matinal (pour moi), jogging tout aussi matinal (pour Sarah!), coucher de soleil sur le Mékong, rizières dorées, pêcheurs en pirogue déployant leur filet d’un geste ample et précis sur l’eau du fleuve, buffles d’eau immergés dans les mares des rizières, aumône des (quelques) moines aux lueurs de l’aubes, enfants souriants; d’autres jouant à la ‘petang’ avec leurs sandales dans la cour du monastère…. une atmosphère paisible, calme, lente et bienveillante se dégage de chaque scène de vie de cette île paisible. Malgré l’arrivée assez récente de l’électricité et des moyens de communication modernes (oui, il y a du wifi!), la vie ici se déroule au rythme lent de l’écoulement des eaux du fleuve qui bordent l’île.

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Nous hésitons à gagner les iles les plus au sud du pays (Don Det, Don Khon) et décidons finalement de les visiter sur la journée en compagnie d’un couple Américano-Japonais, emmenés par notre guide, malheureusement peu locace! (150K kips pp). Départ matinal pour deux heures de pirogue entre les ‘iles’ (en fait des ilots, minuscules pour certains,  de terre et de végétation) du Mékong, à observer la vie s’organiser le long des berges: maisons sur pilotis, bain matinal dans les eaux du fleuve, lessive, pêche au filet, transport de marchandises en pirogues,… Halte aux chutes de Tad Li Phi (25K kips pp) d’abord, à celles de Tad Khon Pha Pheng (30K kips pp) plus tard: deux lieux où l’on peut admirer la force du fleuve dont les eaux se déversent avec bruit et fracas du haut des rochers, rendant le passage de toute embarcation impossible! Sympas, mais on n’est pas plus emballés que ça! L’île de Don Khon par contre s’avère très agréable; nous la parcourons à vélo, traversons le village touristique animé et qui laisse entrevoir des soirées très arrosées. Une noix de coco bien fraîche est la bienvenue pour nous désaltérer après deux bonnes heures à pédaler sous le soleil! Nous laissons nos amis partir à la recherche des dauphins de l’Irrawady (qu’ils auront la chance d’apercevoir!), et regagnons le village pour manger un morceau.

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Du point de vue gastronomique par contre, la région est un peu aride! On se régale encore de khao niauw (riz gluant), salades de papaye verte, divers riz sautés et soupes parfumées,… mais on va finir par se lasser! C’est vrai qu’on n’a pas été assez téméraires pour goûter aux brochettes de petites grenouilles (entières), ni à ces brochettes de sauterelles embrochées vivantes au marché…

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Champasak - 5 Novembre

Trajet confortable de Don Khong à Champasak (50K kips, 2h) en bus local de bon matin, et avec l’agréable compagnie d’une Laotienne francophone trop heureuse de pouvoir pratiquer son Français et nous expliquer en Français et en détails la genèse du monde par la rencontre du Lingham posté sur le haut de la montagne bordant Champasak avec le ciel… et moult autre détails mystiques et religieux qui nous ont un peu échappé!

On s’installe à l’Anouxsa, sympathique guesthouse au bord du Mékong avec terrasses et resto surplombant le fleuve et… à deux pas du Champasak Spa, un havre de paix et de sérénité où nous passerons une bonne heure entre les mains expertes de nos masseuses… un grand moment de bonheur!

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Agréable aussi la longue route (10km) qui nous mènera au temple pré-Angkorien de Vat Phou; la route plate et tranquille traverse de nombreux village où les habitants s’affairent aux moissons, à la fabrique de feuilles de riz, de nouilles, et autres travaux mécaniques. Si l’aller en plein cagnard sur des vélos qui nous font voir la route, pourtant plate, en continuelle “montée-vent-de-face”, le retour dans la lumière de fin de journée et en compagnie de centaines d’enfants rentrant de l’école à pied et à vélo, sera vraiment agréable et hors du temps…

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Le temple de Vat Phou n’est en rien comparable à celui de son successeur cambodgien, mais ses ruines bordant une succession d’escalier grimpant vers le sommet de la vénérée montagne au Lingam est charmante bien qu’épuisante. Des frangipaniers ponctuent les volées de marches, répandant leurs fleurs odorantes, les marchand(e)s du temples proposent compositions florales colorées, encens, et autres bracelets porte-bonheur. Et puis une bande de joyeux bonzes thaïlandais en pèlerinage aiguaient encore le lieu de leurs robes safran et de leurs rires d’enfants. Il s’amuseront autant que nous à se prendre mutuellement en photo et à poser devant les ruines! Sarah se verra même offrir et bénir un bracelet de corde (rose!) par un moine reconnaissant… en espérant que ses vœux se réalisent lorsque la cordelette cèdera!

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Plateau des Boloven - 6 Novembre

Enchainement parfait de bus local (20K kips, 1h) puis Songthaw (20K kips, 45min) entre Champasak et les cascades de Tad Fane, sur la route de Pakson dans les hauteurs du plateau des Boloven (1300 mètres).
Et l’occasion d’observer une scène de vie peu banale dans le songthaw (camion bâché à banquettes) qui nous emmène: le véhicule est bondé de femme revenant du grand marché de Pakse avec des marchandise et fruits qu’elles pèlent, coupent, assaisonnent et emballent en portions individuelles, serrées sur ces banquettes peu confortables… Elles mettront donc à profit ce trajet d’une heure pour préparer la vente au détail de leurs marchandises! Au passage, on se régale de papaye verte trempée dans un mélange de sel et piments, j’adore!

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Le plateau des Boloven est réputé pour ses cascades, et surtout son climat favorable à la culture du café (Arabica et Robusta principalement), initiée par les Français à l’époque coloniale.
Le
Tad Fane Resort est un ensemble de bungalows ($30-37) de bois faisant face aux magnifique chutes, et pourvus d’agréables terrasse où il fait bon admirer et écouter la nature dans laquelle le resort est noyé.

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Hélas, la matinée ensoleillée a vite fait place à une fine pluie qui s’est muée en drache tropicale la majeure partie de l’après-midi… impossible de bouger, notre escapade téméraire jusqu’au petit marché de café qui jouxte l’endroit s’est soldée par une attente interminable sous les toits de tôle, en compagnie d’un couple de motards marseillais, et un retour précipité vers notre bungalow à la première éclaircie! La magnifique vue sur la cascade est, faut-il le préciser, réduite à trois mètres de visibilité! Dodo tôt et lever sous un soleil radieux pour entamer une balade sur le plateau en compagnie d’un guide. Nous traversons les exploitations de caféiers, apprenons à reconnaitre les plants d’arabica des robusta, goutons les fruits murs (agréable au goût, le robusta étant nettement plus fruité) et découvrons que le caféiers produit une petite fleur au longs pétales blancs dont le parfum délicat est vraiment sublime!

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Plus haut sur le plateau nous traversons de superbes paysages jonchés de “limestones” (pierres calcaires), de mousses, et de pins, et de petite fleurs blanches qui nous rappellent un peu la Provence! Magnifique!
Sarah découvrira également… une sangsue qui a discrètement investit sa chaussure pour se gaver du sang de son gros orteil! Rien de bien grave mais l’anti-coagulant injecté par la bestiole laisse une plaie longue à cicatriser.

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L’après-midi est aussi pluvieux que la veille. En attendant une accalmie, nous rencontrons Koffie, un Hollandais installé depuis des lustres dans la région et puits de connaissance sur le breuvage qu’il prépare dans les règles de l’art. Sans rire, j’ai dégusté là un café exceptionnel, issu d’une plantation avoisinante et fraîchement torréfié au wok: épais, fruité, long en bouche, woaaaaw! Evidemment, on a fait provision de grains; à voir s’ils seront aussi exceptionnel de retour sous nos latitudes!
Revigorés par ce breuvage, nous squattons le tuk-tuk d’autres touristes pour redescendre se mettre au sec à Pakse.

Pour très peu de temps, la ville ne nous inspire pas des masses et nous réservons un bus couchettes pour le soir même, direction Vientiane!
Pour passer le temps, apéro et dîner avec vue panoramique sur la ville au
Pakse Hotel, où on nous sert une cuisine Lao ‘créative’ mais manquant un peu de relief et de cohérence. La vue du coucher de soleil sur la ville est très sympas, néanmoins!

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Le bus VIP pour Vientiane est surprenant! Des couchettes pour deux personnes sont disposée sur les deux étages de cet immense véhicule. Nous avons fait un bon choix, la déco et le confort ont l’air meilleurs que dans les six autres véhicule qui nous entourent! Murs et plafonds en skaï rouge donnent une ambiance particulière à l’endroit, et si le linge de lit n’est pas vraiment nickel, l’ensemble a un petit (petit!) coté ‘Orient Express” charmant! Nuit peu confortable néanmoins, et panne technique à quelques centaines de kilomètres de l’arrivée, boite de vitesse capricieuse puis carrément récalcitrante: nous terminerons la route en 1ère avec trois heures de retard!

Vientiane - 8 Novembre

On avait tout entendu sur la capitale du pays: capitale endormie, ville bruyante et polluée, certains aiment, d’autres détestent. Nous étions content de retrouver un peu du confort et des facilités d’une grande ville. Notre joie fut de courte durée: effectivement la ville manque cruellement de charme, sa périphérie est moche, polluée et encombrée de trafic. Le centre touristique, ancien quartier colonial français au bord du fleuve, est effectivement sympathique avec ses bars, cafés climatisés (à la mode Starbucks), et restos cosmopolites et attrayants. Nous dégoterons un chouette petit hôtel, après quelques déconvenues (il faut savoir fuir les hôtels du Lonely, souvent surfaits et trop chers!). Balade à travers les nombreux temples et monastères sous le cagnard, repos agréable au Starbucks-like du coin pour un bon café, et découverte d’un marché authentique bien que central; je me risque à gouter une pâte de cacahuètes empaquetée avec des herbes dans une feuille de laitue: délicieux mais mon estomac me le rappellera rapidement!

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En fin de journée, nous nous offrons une balade entre touristes et locaux le long du fleuve au soleil couchant: une forme de ‘passegiata’ pratiquée par les asiatiques dans les lieux offrant un bord de mer ou de fleuve! De jeunes couples et des groupes d’amis se donnent rendez-vous pour discuter ou roucouler au soleil couchant, et grignoter les spécialités des vendeurs ambulants. Pour moi ce sera un mets dont le souvenir hantait ma mémoire gustative depuis mon voyage au Vietnam en 2005: des calamars séchés puis grillés-minute et servis avec citron vert, sel et poivre, et ici accompagnés d’une portion de salade de papaye verte. Un délicieux mélange d’arômes de poisson séché et du ‘fumé’ apporté par le barbecue ambulant, relevés par l’acidité du citron: simple et délicieux!

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Cette bonne soirée et l’excellente soupe parfumée d’herbes fraiches qui s’en suivit ne seront pas suffisant pour nous retenir plus longtemps à Vientiane: nous décidons de (quand même) faire une étape à Vang Vieng, en chemin vers notre destination finale plus au Nord.

Mais avant de quitter la ville, petit détour chez Fuji, une succursale d’une chaine de restos japonais de Thaïlande, chic, plus cher, mais fins, succulents, et d’une extraordinaire fraicheur! Orgie de maki en regardant les gestes précis et nets des cuisiniers, ça devient un must de nos voyages dans la région!

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Parenthèse culinaire

Bon mais alors, qu’est-ce qu’on mange, me demanderez vous?!!! Des nombreux pays qui entourent le Laos, c’est probablement de la Thaïlande et du Vietnam que le Laos le plus hérité son histoire gastronomique.
Commençons par le commencement: le mets les plus consommé ici, le riz comme dans la plupart des pays avoisinants, a cette particularité d’être ‘sticky’ ou ‘gluant’. Cette variété de riz est abondamment cultivée et servie à tous les repas; c’est un riz qui doit être trempé puis cuit à la vapeur. Il est servi tiède dans un petit panier d’osier, dans lequel les convives se servent, forment une boulette compacte entre leurs doigts, et trempent dans les sauces qui l’accompagnent, joignant au passage un morceau de viande ou de légumes. Ce riz se conserve mal et se réchauffe difficilement; les excédents sont moulés en galettes, mis à séché et frits, ou entrent dans la composition d’un plat sucré au lait de coco et à la mangue. Un délice!
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Les Français ont laissé en héritage leurs fameuses baguettes, que l’on retrouve sur tous les marchés et qui sont garnis de viandes (frites) et crudités pour formés de délicieux sandwich. Hélas, tout comme au Vietnam la recette héritées de nos amis Français manque cruellement de sel, et le pain est souvent fade…

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Des sauces épaisses accompagnent la plupart des plats, les Jeow, et sont composées d’ail ou échalotes frits et pilés avec divers condiments, piments, ou de la chair d’aubergine par exemple.

La peau de buffle, nettoyée et débitée en bâtonnets, entre souvent dans les composition des plats, soit comme ‘viande’ principale du plat, soit pour parfumer une sauce.
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Bien entendu, rien ne se perd dans un pays à si faible revenu, et on ne s’étonne pas de retrouver toutes sortes de protéines dans son assiette: insectes frits, larves de guêpes, petits rongeurs des forets, rats (des rizières, pas des villes!), grenouilles (entières, avec la peau croustillante), serpent, … Et bien entendu le buffle et le cochon, dont toutes les parties se retrouvent étalées sur les étals des marchés, et plus tard dans les soupes, brochettes au barbecue et plats en sauces.
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Le barbecue justement, parlons-en: un mode de cuisson très prisé par ici, on retrouve partout de petits foyers improvisés où cuisent des brochettes de porc ou de bœuf, des poissons entiers ou, mon pêcher-mignon, des cuisses de poulet ‘fermier’ marinées dans le soja sucré et parfaitement grillées et croustillantes… miaaaam!

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Le plat national Laotien, après le sticky rice, c’est le Laap, très similaire au Laab Kai thaïlandais: une salade de poulet (ou porc, bœuf, poisson) haché cuit en petites boulettes et mêlé de citronnelles, basilic, aneth, riz gluant grillé et pilé, citron vert, ail, piments: frais, léger et excellent accompagné de riz. Une variante propose des ‘glass noodles’ (fins vermicelles de soja) dans la salade.
Au rayon des salades, on a adoré la Lao Salad qui nous a nourri pendant quatre jours à Vang Vieng: une simple salade de laitue et crudités, agrémentée de viande cuite froide si on le souhaite, et surtout d’une sauce mi-mayonnaise, mi-vinaigrette sucrée réalisée à l’aide d’un jaune d’œuf dur.
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Les Vietnamiens ont importé leur Pho au Laos, une soupe-repas composée d’un bouillon parfumé, de nouilles, de viandes, et de beaucoup d’herbes et crudités (long beans, soja) que l’on reçoit généralement à part pour rajouter à la soupe selon ses préférences.
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Des légumes accompagnent souvent les plats, Laotiens, liserons d’eau sautés, aubergines (frites ou rôties au barbecue), concombres crus ou cuits, champignons sautés, etc… Une particularité de la cuisine Lao est de très peu cuire certains légumes: les haricots et les petites aubergines sont souvent ajoutés crus ou à peine blanchis aux salades et soupes, pour un apport de croquant surprenant mais bienvenu!
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Pas d’accès à la mer ici, mais un fleuve riche et ses affluant traversent une grande partie du pays, fournisseur naturel de poissons (poisson-chat et carpe principalement). Celui-ci entre dans la composition de nombreux plats, notamment le Laap, le poisson au lait de coco cuit dans une feuille de bananier, et la carpe farcie de citronnelle et autres épices et cuite sur la braise, elle aussi protégée dans une feuille de bananier.
Si je n’ai pas eu la chance de gouter au serpent, ma salade de grenouille était une expérience des plus intéressante, surtout quand je me suis rendu compte que tout l’animal (nettoyé) entrait dans la composition de ma salade, tête et pattes crochues comprises! L’animal est frit, ce qui rend sa peau délicieusement croustillante (comme celle d’un poisson écaillé, en fait), et la chair blanche est fine et proche de celle du poulet, en plus raffiné peut-être! Bon, j’avoue avoir dû passer au dessus d’un moment de dégout avant d’apprécier ce mets à sa juste valeur, surtout que le matin même j’avais assisté au marché au dépeçage de grenouilles vivantes….

Luang Prabang est réputée pour sa saucisse, de porc principalement, proposée en plusieurs variété dont une ‘aigre’ que je n’ai malheureusement pas goûté. La version aux herbes du cru, très parfumée donc, était un délice à faire pâlir le boucher de la rue des Tongres (référence Bruxello-Bruxelloise ;-) ).
 
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Deux autres spécialités issues du fleuve sont la pâte de poisson et les algues du Mékong. Les poissons sont mis en saumure pendant des semaines afin de former une pâte épaisse et très odorante qui entrera dans la composition de beaucoup de plats, remplaçant le sel et substitut à la fois au nuoc mam et à la pâte de crevette des pays voisins!
Du fleuve sont également extraites des algues qui sont pressées puis mises à sécher avec de fines tranches d’ail, du piment et du sésame. Les feuilles d’algues une fois sèches sont frites très rapidement et dégustées telles quelles en accompagnement d’un panier de riz.

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Bien entendu, les Chinois ont également amené leur lot de soupes et de riz frits; on trouve dans chaque boui-boui pléthores de fried rice, fried noodles, noodle-soups, etc dont l’intérêt réside surtout dans la façon dont le maître des cuisine les accommodera! Ca va du riz gras et insipide au délicats riz sautés aux noix de cajou et ananas par exemple!

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La cacahuète est assez présente dans les plats Lao, pour mon plus grand bonheur. Elle ajoute du croquant au salades comme le riz grillé et haché, et sert également à confectionner des pâtes parfumées (ail, citronnelle, galanga, etc) qu’on pose sur une feuille de laitue avec des nouilles de riz froides, du piment, des haricots crus; on emballe le tout dans la feuille pour former un petit paquet qu’on avale d’une bouchée (ou deux)… ça fond en bouche, c’est une explosion de fraicheur, c’est boooooon! A déguster sur les marchés, mais tôt alors pour éviter que la pâte aie trainé toute la matinée sur l’étal ;-)
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Toutes sortes de curry sont proposés. D’influence Thaïlandaise à base de pâte pimentée et de lait de coco (kaffir lime leaf, piments, galanga, coriandre, etc), ou d’autres à base du trio indispensable citronnelle-galanga-ail. Le goût fumé est très apprécié également, et on retrouve souvent des légumes (aubergines) préalablement rôtis sur la braise, ou de la peau de buffle dans les plats mijotés.
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Au rayon des boissons, le Laos brasse sa propre bière, la Beerlao dont le logo orne les tee-shirt pour touristes, délicieuse et réputée dans la région. On y produit également un alcool tord-boyau (le LaoLao), et bien entendu il est possible de se régaler de jus de fruits frais du matin au soir!
Les breuvages qui nous ont marqué, outre le délicieux café du plateau des Boloven,  et que je compte bien reproduire sont les jus d’ananas ou citron vert mixés avec de la menthe fraiche, le granité de pastèque au sirop de piment, le jus de tamarin, et le sirop de pandan (dont je n’ai pas réussi à trouver les feuilles malgré mes essais répétés sur les marchés, dans mon plus beau Laotien: ‘Baï-Thuÿ’)…
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Voilà, mais assez parlé il faut maintenant que j’aille m’exercer à reproduire tous ces délice dans ma petite cuisine bruxelloise! Attendez-vous à une déferlante de recettes Laotiennes sur la partie culinaire de mon blog (cookandroll.canalblog.com), dans les mois à venir ;-)

 

Vang Vieng - Novembre 2012

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Aaaah Vang Vieng. Dire qu’on a failli rater ça! Les plus jeunes d’entre vous en auront peut-être entendu parler, ce lieu est réputé pour les excès de fête, alcool, et autres substances hallucinogènes qui s’y consomment en grandes quantités! La ville est bordée par un affluant du Mékong, la Nam Song, que l’on peut descendre sur plusieurs kilomètres affalé dans une chambre à air de camion en faisant des arrêts répétés dans les bars et clubs de jour qui bordent les rives; l’alcool coule à flot, hachich, opium et champignons également! C’est le ‘tubing’ renommé de Vang Vieng. La musique hurle dans les bars longeant la rivière, tandis que les établissement de la ville diffusent à longueur de journée musique tonitruante ou séries (Friends, Simpson’s etc) en boucle que l’on peut consommer à loisir affalés sur des coussins bordant les tables basses en ingérant boissons et repas ‘happy’!
Ca en tout cas c’est ce qu’on nous en avait dit. Et c’est pourquoi Vang Vieng n’était absolument pas prévu sur notre itinéraire!
Mais en cours de voyage nous avons appris que, suite à de trop nombreux accidents, le gouvernement avait mis un sérieux frein à ces activités depuis cet été. Et Vang Vieng promettait en outre de superbes paysages karstiques le long de la Nam Song…

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Et de fait: le paysage environnant est absolument fabuleux! La rivière est bordée de rochers se découpant dans le ciel azur, formant un paysage qui n’est pas sans rappeler le Baie d’Halong ou la région magnifique de Ninh Binh au Vietnam.
Nous posons nos sacs au
Thavisouk, hotel sans beaucoup de charme mais disposant d’une petite piscine pour un tarif raisonnable (200K kips, pdj), et nous occupons une chambre au 4ème étage avec vue imprenable sur la rivière et les roches qui la bordent, au travers de grandes baies vitrées…

Le village de Vang Vieng est, contre toute attente, à l’image du reste du Laos: calme et lent! Peu de monde dans les deux rues qui forment le ‘centre’, beaucoup de bars, restos, agences pour backpackers et salons de massage. Quelques télés diffusent les Simpson’s en boucle, mais peu de spectateurs s’en soucient. Un restaurant sans nom, mais très prisé, nous servira le premier soir une Lao Salad à tomber, que nous dégusterons encore presque quotidiennement! Et pourtant il s’agit d’une simple salade de crudités aux cacahuètes et sauce-mayonnaise du cru (réalisée avec un jaune d’oeuf dur!), … mais quelle sauce!!! Accompagné d’un panier de riz gluant c’est un repas léger et simple dont on ne se lasse pas.

Peu après notre arrivée, nous louons un scooter (Japonaise automatique pour 75K kips la journée) et nous aventurons dans la campagne environnante en suivant une carte ‘à main levée’ très bien réalisée (hobomaps.com). La route est difficile et jonchée de cailloux, mais nous mène dans une campagne de rizières sublime, toujours bordée des roches karstiques typiques de la région. Nous traversons des villages de plus en plus bruts, pleins d’enfants, rencontrons des bonzes à vélo, des bergers menant leurs troupeaux de buffles, des jeunes armés de fusil sous-marins de fortune et de masques des années ‘70 , allant taquiner le poisson-chat et la carpe dans les cours d’eau que nous traversons sur des ponts de bois plus ou moins rassurants :-)

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La campagne est jonchée de grottes, certaines vénérées et garnies de reproductions du boudha, d’autres bordées de cours d’eau ou de petits lagons. Les locaux ne se privent pas pour les promouvoir, y installer une buvette et instaurer un petit droit d’entrée (1K kip en général). La plus impressionnante à nos yeux est le site de Poukham: la grotte se mérite, juchée à hauteur de quelques centaines de marches de fortune, et est assez agréable à visiter avec son boudha couché et ses nombreuses volutes de calcaire.
Mais l’endroit étonne surtout par les petits lagons formés sur le cours de la rivière au pieds des grottes: une eau turquoise dans laquelle il est facile de se baigner au milieu des poissons et de la flore aquatique. Une expérience rafraichissante sous ce soleil de plomb et un réel moment de douceur et de volupté à se laisser glisser dans cette eau douce et translucide. Repos et café dans une des petites huttes aménagées le long du cours d’eau… grand bonheur!

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Après cette journée active, nous avions envie de nous laisser guider et nous avons signé pour un des ‘one-day-package’ proposés par la plupart des agences de la rue principale. Le kayak en est le thème. La journée se déroule en milieu connu, entourés de touristes et backpackers, nous faisons routes jusqu’à une vingtaine de kilomètres au nord Vang Vieng, et nous posons un long moment (il y a d’autres groupes!) dans une cahutte à l’entrée d’une longue grotte. Son exploration en ‘tubing’ constitue le but de notre visite, et c’est sans beaucoup d’attentes que nous nous asseyons dans ces grosses chambres à air, équipés de lampes frontales, pour nous glisser dans la grotte en suivant la corde qui y est installée. Chouette expérience en réalité! Confortablement installés dans nos ‘tubes’, les fesses au frais dans la rivières, nous glissons lentement dans l’obscurité de la grottes, éclairant à loisir ses parois pour en observer le scintillement des stalagmites et autres dessins formés par les résidus calcaires. Le trajet aller-retour dure une grosse demi-heure et c’est vraiment impressionnant de se savoir dans l’obscurité sous la masse immense de la montagne!

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Lunch local et en route pour la seconde partie de la journée: kayak (des mers, en duo) sur une dizaine de kilomètres le long de la Nam Song. Le paysage est grandiose encore une fois, et le rythme lent du kayak nous laisse tout loisir d’admirer les roches se découper dans le ciel ainsi que la végétation et l’activité des bords de la rivière. On croise quelques ‘tubers’ sirotant une LaoBeer sur leur pneu, mais les bars dressés pour les ravitailler sont bien calmes et peu bondés, résultat probable du contrôle sévère des autorités.

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Pour profiter encore mieux de l’ambiance douce et relax du lieu et des superbes paysages, et parce qu’on n’a plus vingt ans non plus, on ira encore passer deux nuits au super-chic Vang Vieng Riverside Boutique Hotel ($130)… ‘Boutique’, voilà un terme bien à la mode et utilisé abusivement dans ces contrées; mais pas dans cet établissement réellement ‘boutique’, soigné dans les moindres détails, relativement petit, doté d’une piscine-miroir dans laquelle les paysages de Vang Vieng se reflètent magnifiquement aux heures de belles lumières, et construit dans des matériaux nobles et locaux. Superbe de raffinement, de simplicité, et de luxe… abordable!

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Retour à Luang Prabang - 14 novembre

Dernière étape de notre voyage, nous prenons un mini-van pour Luang Prabang (115K kips, 5 heures). Presque un taxi privé puisque nous serons seul pour la majorité du trajet, le chauffeur réussissant à embarquer une famille pour quelques dizaines de kilomètres, et se faire ainsi un petit complément de revenus! La route est presque exclusivement montagneuse et sinueuse… éprouvant mais le paysage vaut le détour: vallées verdoyantes, passage de magnifiques cols, et petits villages typiques et isolés: certainement la plus belle route que nous ayons traversé lors de ce voyage!

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Il ne nous reste que peu de temps pour profiter de Luang Prabang, se délecter d’un dernier massage, visiter encore les différents marchés et y faire nos emplettes de dernière minute. Nous prenons un cours de cuisine chez Tum Tum Cheng (250K kips, 6 heures), extrêmement bien rôdé et efficace: nous y avons appris une demi-douzaine de recettes originales, et quelques techniques qui nous serviront à reproduire les délices dégustés au Laos!

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Ainsi se terminent ces trois semaines au Laos. Nous avions longtemps repoussé ce voyage, lui préférant d’autres pays de la région réputés plus ‘culturels’, avec plus d’attraits touristiques, et un accès à la mer. Nous avons découvert un pays où il fait vraiment bon vivre, prendre le temps de tout, admirer les beautés de la nature, apprécier les sourires et la gentillesse d’un peuple qui, malgré un niveau de richesse assez bas pour la région sait rendre son pays accueillant, attrayant, propre et organisé. On se sent bien au Laos, une aura de bienveillance semble rayonner sur le pays à l’image du sourire qui anime le visage de nos hôtes.

Prenez votre temps, Lao-style, et allez gouter à ce pays délicieux ;-)

 

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26 septembre 2012

Curry vert au porc et aubergines

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Le mélange de pâte de curry vert et lait de coco est un classique délicieux de la cuisine Thaï. La recette de Wok d’aubergines au haché de porc et curry vert du blog Epicurien.be m’a rappelé comme il est simple de réaliser ce curry vite fait en rentrant du boulot! Je m’en suis largement inspiré ce soir pour réaliser ce curry d’inspiration Thaï avec des ingrédients de chez nous: aubergines européennes et haché porc/veau ;-)

Un mot sur les ingrédients: c’est vrai qu’il faut une petite base de produits asiatiques pour réaliser ce type de plat. Mais on les trouve facilement en épicerie asiatique (et même en supermarchés), en petits conditionnements et ces produits se conservent en général très, très longtemps. Le nuoc mam (saumure de poisson, pour saler) tient indéfiniment au frigo; j’ai toujours des feuilles de bergamote (keffir lime) et des petits piments frais au congélateur; le sucre de palme se conserve très bien aussi et peut être remplacé par du sucre brun ou blond; et la pâte de curry se trouve en ‘monodose’ (sachets) ou en pots qui se conservent quelques mois sans problème, même ouverts!
Donc bref, plus d’excuse pour essayer de faire à la maison aussi bien qu’au Thaï du coin :-) L’étape suivante consistera alors à préparer la pâte de curry soi-même et à dégoter au moins deux variétés d’aubergines Thaï :-)

Les variations sur base de la recette ci-dessous sont nombreuses: la viande hachée peut-être remplacée par du porc, du boeuf, des scampis, des morceaux de poulet, du canard, etc. On peut aussi substituer du curry rouge au curry vert, et les aubergines peuvent laisser la place à des aubergines thaï, des baby corn, des pousses de bambou, etc…

Ingrédients (pour 2 personnes):
- 400g de haché porc et veau non épicé
- une aubergine de taille moyenne (450g)
- 2-3 càs de
pâte de curry vert

- 500ml de lait de coco
- 3 feuilles de
Keffir lime (bergamote)
- 1 càs de sucre de palme râpé (ou sucre brun)
- 2 càs de nuoc mam (ou
nam pla, sauce poisson)
- 2 càs d’huile d’arachide (ou tournesol)
- 1 petit piment rouge, coriandre, oignons frits pour la déco
- Riz thaï ou comme ici riz violet du Laos

Préparation:
Dans une poêle ou un wok, faire revenir rapidement la viande dans un peu d’huile, en la séparant en petits morceaux. Réserver.
Dans la même poêle, verser une càs d’huile et 2 ou 3 càs de pâte de curry. Cuire quelques minutes à feu très vif en remuant constamment. Il est important que la pâte de curry cuise un peu pour dégager tous ses arômes.
Verser 10cl de lait de coco. Bien mélanger au curry. Verser le reste de lait de coco en plusieurs fois en mélangeant bien.
Verser la viande dans la poêle et cuire à feu moyen.
Emincer les feuilles de keffir lime en très très fines lamelles. Les ajouter dans la poêle.
Couper les aubergines en cubes, les ajouter dans la poêle avec le sucre et bien mélanger.
Cuire à feu moyen pendant une quinzaine de minutes, jusqu’à ce que les aubergines soient fondantes, en remuant régulièrement.
Quelques minutes avant la fin de cuisson, ajouter environ 2 càs de nuoc mam pour assaisonner.

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Servir avec du riz asiatique, des rondelles de piment, des oignons frits, quelques feuilles de coriandre.

 

 

 

 

 

 

 

 

16 août 2012

Maki sushis de moules panées et mangues

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Aujourd’hui je vous propose des makis aux moules de Zélande panés à la chapelure japonaise (panko), et roulées avec des mangues bien mures! J’adore farcir mes makis de crustacés panés, qui apportent un peu de gras et de croustillant contrastant bien avec le riz! L’association des moules charnues avec la mangue sucrée, et une petite mayonnaise relevée de wasabi est vraiment fraîche et excellente!

Ingrédients (pour 5 rouleaux, soit une quarantaine de maki):
- 5 feuilles de nori
- 500g de riz à sushi
- 1 feuille d’algue
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- 100g de vinaigre de riz 
- 50g de sucre
- 10g de sel
- Wasabi en pâte
- 25 moules de Zélande
- 1 petit oignon
- Farine
- 1 oeuf
- Chapelure Panko
- 20cl de mayonnaise
- Gomasio (mélange japonais de sésame, épices et sel; à défaut: sésame grillé)
- 1 mangue bien mure

Préparation:
Emincer un petit oignon, le faire fondre avec un peu d’huile dans une casserole. Ajouter les moules bien nettoyées et les faire ouvrir sur feu vif 5 minutes.
Décortiquer les moules.
Paner les moules à l’Anglaise, une à une en les passant successivement dans la farine, l’oeuf battu et assaisonné, et enfin  la chapelure panko.
Frire les moules dans de l’huile très chaude (190°), jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées.
Réserver sur un papier absorbant.

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Peler la mangue et la découper en fines lamelles. Réserver.

Préparer un mélange de mayonnaise et wasabi (quantité selon goût), et assaisoner de gomasio.

Préparer le riz à sushi:
Rincer le riz, trois fois, en polissant bien les grains avec le poing dans une passoire, idéalement.
Cuire les 500g de riz avec 750g d’eau et l’algue kombu, au rice cooker ou dans une casserole à léger frémissement et à couvert. Laisser reposer 10-15 minutes après cuisson. Enlever l’algue.
Faire chauffer le vinaigre, le sucre, et le sel dans un poêlon jusqu’à dissolution du sucre.
Étaler le riz dans un grand plat, mélanger l’assaisonnement et laisser refroidir.

Monter les maki:
Poser une feuille de nori, côté brillant vers le haut, sur le tapis. Découper une bande de 3-4cm sur le haut (au couteau).
Préparer un bol d’eau tiède pour s’humidifier les main régulièrement.
Avec les mains bien humides, répartir une couche régulière de riz de 0,5cm maximum sur la feuilles, en laissant 2cm libres sur le haut.
Disposer les tranches de mangue, les moules, et une càc de mayonnaise au wasabi, en bande à 2-3 cm du bord inférieur de la feuille. Saupoudrer d’un peu de gomasio.

Rouler l’ensemble en partant du bas de la feuille et en serrant bien. Humidifier légèrement le haut de la feuille afin qu’il adhère de suite au rouleau et le scelle.
Poser au frais, sous un linge humide pour une dizaine de minutes (l’algue va se réhydrater et s’assouplir).

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Servir avec une bonne sauce soja, du wasabi, gingembre au vinaigre, et pourquoi pas une petite salade d’algues.

10 août 2012

Salade asiatique carottes et concombres

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Pour accompagner les nems dont je vous parlais dand un précédent billet, voici des légumes croquants dans une sauce asiatique légère!
Une recette sympas, fraiche et vite prête de chez Mmmmh! pour accompagner facilement un plat de là-bas, que je vous avais déjà proposé en accompagnement d’un poulet citronelle ;-)

Ingrédients:
- 2 carottes
- 1 petit concombre
- 2 échalotes
- 50 g de sucre fin
- 1,5 càs de vinaigre blanc
- 1 càs de sauce aigre-douce (celle de Delhaize c’est parfait!)
- 1/2 piment oiseau rouge (ou 1 càs de sambal oelek)
- 20 cl d' eau

Préparation:
Emincer ou râper les carottes. Émincer le concombre en lanières ou en fines rondelles. Émincer les échalotes finement.
Porter l’eau à ébullition. Y ajouter les échalotes, 1,5 càs de vinaigre blanc, 1/2 càc de sel, la sauce aigre douce et le piment émincé (ou le sambal), et le sucre.
Retirer du feu lorsque le sucre est dissous. Ajouter carottes et concombre.
Laisser refroidir. Rectifier l’assaisonnement (avec, par exemple, un trait de nuoc mam)

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8 août 2012

Nems frits

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Parce que c’est tellement bon roulé dans une feuille de laitue, avec un peu de menthe et une sauce aigre-douce, voilà une recette de nems frits, en fait l’originale que je vous avais déjà présenté en version allégée au four! Ceux-ci sont réalisés avec des feuilles de riz, ramollies, roulées et frites.
C’est assez vite prêt, ça se congèle bien (avant cuisson), et ça se mange sans fin avec une salade de mangues ou papayes vertes, ou comme ici avec des carottes et concombres marinés…

Ingrédients (pour environ 20 nem):
- 350 gr de haché pur porc (ou Porc/Veau et éventuellement une petite boîte de miettes de crabe)
- 350 gr de carottes râpées
- 1 gros oignons râpé
- 100-150 gr de vermicelle (environ 200g après trempage)
- 10 champignons chinois séchés
- 1 œuf
- 3 càs de Nuoc Mam
- 1 pincée de Sel
- 1 càs de sucre
- Poivre
- 20 feuilles de riz
- Un bain d’huile de friture
- Feuilles de laitue tendre
- Feuille de menthe fraîche

Préparation:
Préparer la farce:
Faire tremper les vermicelles et les champignons dans de l'eau tiède; les sortir après minimum 15 mn quand ils seront malléables. Couper les champignons finement et les vermicelles en morceaux de 3-4cm; les mettre dans une terrine.

Ajouter oignons et carottes râpés, chair de crabe (facultatif), haché de porc, œuf battu, sel, nuoc mam, poivre, et sucre.
Bien mélanger et laisser reposer cette farce au frigo quelques heures (idéalement) pour que les arômes se mélangent.

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Préparer un récipient large rempli d’eau chaude (pas bouillante). Etaler un linge de cuisine propre sur le plan de travail.
Tremper une feuille de riz dans l’eau tiède quelques secondes; la sortir quand elle commence à se ramollir. Poser la feuille bien à plat sur le linge.

Alors bon, la première fois c’est un peu galère, la feuille colle sur elle-même, se déchire… c’est normal! Mon truc c’est de la laisser tremper juste assez pour qu’elle commence à ramollir mais de la garder suffisamment rigide que pour pouvoir la manipuler (du bout des doigts); elle continuera à ramollir une fois posée sur le linge! Ah, et l’eau doit être bien chaude, mais pas trop de façon à pouvoir y plonger les doigts.

Poser une cuiller à soupe de farce en boudin à la base de la feuille. Rouler un tour (ou pas!), et rabattre les bords vers l’intérieur. Rouler le nem bien serré et réserver.

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Faire frire les nems dans une friteuse ou une casserole d’huile, à 180-190°, jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés.
Egoutter sur un papier absorbant.

Mise à jour: comment éviter que les nems n'éclatent à la cuisson?
- Eliminer un max d'humidité des nems une fois roulés: en les laissant 'sécher' au frigo quelques heures, découverts, ou en les passant au four à 90°, 30/60 minutes. Très efficace!
- Cuire dans un fond d'huile (2cm) plutôt qu'un bain de friture. En veillant du coup à les retourner en cours de cuisson pour une cuisson homogène.
- S'armer d'une pique ou d'un couteau à longue lame pour éclater (délicatement) les bulles qui se formeraient à la surface de la pâte au moment de l'introduction des nems dans l'huile.
- Si deux nems se collent, pas de panique, attendre que la pâte durcisse un peu sous l'effet de l'huile bouillante, et les décoller délicatement avec la pointe d'un couteau.

 

Servir avec des feuilles de menthe et laitue dont on se servira pour enrouler le nem, accompagné de la sauce ci-dessous ou d’une sauce aigre-douce, et de salade asiatique.

Nemfrit-14 Nemfrit-28

Sauce d’accompagnement:
Mélanger les ingrédients suivants:
- 125ml eau ,
- 3 càs de sucre,
- 1 petit piment haché
- 3 càs de Nuoc Mam
- En option : un trait de jus de citron, quelques feuilles de coriandre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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